Sous la rosée, à peine réveillée, Ele cueilles la rose
Sous un doux soleil ses mots s’illuminent en prose
Un gai pinçon entonne d’une voix claire sa chanson
Répondant aux chœurs des merles à l’unisson
L’oisillon tente sa première envolée timidement
La fourmi encore endormie travaille tranquillement
Souffle le vent, bise d’une matinée printanière
Coule l’eau des sources sorties des tanières
L’adolescente, heureuse, chante
Cette vraie passion qui la hante
Enfouie sous sa couette chaude
Elle récite de mémoire des odes
« J’aime...j’aime », dit-elle en chantant
L’amour fou de son bel amant
Sa peau fine d’un éclat diamanté
Son corps devient faisceau bleuté
Un rêve d’une jouissance extasiée
Aurore