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Eidos et GameSpot jouent aux cons

Publié le 04 décembre 2007 par Onigiri
Bon, ce n'est pas tout récent comme info, j'ai eu vent de ça la semaine dernièren mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de m'y attarder plus que ça. Du coup, maintenant que j'ai un peu plus de temps libre, j'ai fait un peu le tour du Net pour savoir de quoi il en retourne.
Eidos, vous connaissez forcément. Si je vous dis Fighting Force, Shellshock, Power Stone, Soul Reaver ou encore Tomb Raider, vous voyez certainement de qui je parle. Et bien cet éditeur bien connu (et parfois même apprécié) des joueurs semble prendre assez mal la critique quand il s'agit d'un de ses jeux phares. Replaçons nous dans le contexte...
Le 13 novembre dernier, Jeff Gerstmann, rédacteur en chef du site américain GameSpot, publie le test du jeu Kane & Lynch, pubié par Eidos Interactive.  Il lui attribue une note de 6/10 (très moyen, en somme), et commente entre autres  que ce n'est certainement pas le hit annoncé. Bref, c'est une déception. Seulement voilà, ça ne plaît pas des masses à Eidos, qui en plus a signé un énorme contrat publicitaire avec GameSpot pour faire la promotion du jeu en question.
Résultat, Le rédac' chef est viré le 29 novembre (bon courage à celui qui le remplacera...) et personne ne daigne faire de commentaire, ni chez Eidos, ni chez GameSpot. Pour la petite histoire, l'accord entre les deux entreprises se serait monté à plusieurs centaines de milliers de dollars, et aurait prit fin immédiatement après la publication du test sur ordre d'Eidos.
Le plus fort dans l'affaire, c'est que ni les actuels rédacteurs de GameSpot, ni Gerstmann lui-même ne veulent commenter ce renvoi éclair. Un des journaistes a accepté de témoigner anonymement pour indiquer que les jeux bénéficiant d'une publicité sur GameSpot devaient avoir un traitement de faveur, et donc être notés de manière plus souple que les autres.
En d'autres termes, GameSpot attribue des notes plus sympathiques aux jeux qui ont de la pub sur son site. Mais ça ne serait pas le aussi grave si le site ne s'amusait pas en plus à mettre à la porte les rédacteurs qui s'octroient le droit d'outrepasser cette règle.
Dire que ce pays de tarés que sont les États-Unis brandissent le premier amendement et la liberté d'expression pour cautionner des sites nazis et discriminatoires...

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