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L’écologie selon Google

Publié le 11 mai 2010 par Actualitesduweb

Internet, Google, Facebook, Twitter, Yahoo, Myspace… plus d’un milliard et demi d’internautes… des serveurs par centaines de milliers voir par millions selon certaines estimations… et de nouveaux parcs Datacenters pour quelques milliards de dollars… Les plus grands sites web consomment des quantités considérables d’énergie. Mais qu’en est-il de l’impact sur notre environnement ? Qu’en est il des mesures mises en place pour privilégier les énergies renouvelables ? Intéressons-nous quelques instants au cas « Google« , le moteur de recherche le plus utilisé du monde…

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Green Google ?

En 2007, Google consacrait 2,4 milliards de dollars à la construction de quatre nouveaux Datacenters. Les estimations évaluaient que la firme en possédait déjà une quarantaine, soit un nombre de serveurs actifs oscillant entre quelques centaines de milliers et plus d’un million. Des chiffres aussi imposants impliquent forcément une facture en énergie assez considérable. En terme financier, certes, mais surtout en terme d’impact sur l’environnement, à une époque où la question de la préservation des ressources naturelles de notre planète est au centre des débats.

En guise de solution : Google débloque des fonds pour les injecter dans les énergies renouvelables et leurs vertus. Tout récemment, il investit près de 39 millions de dollars dans deux parcs éoliens, comportant en tout 133 turbines, du Dakota du Nord (aux Etats-Unis) – cf.blog Google – et devient même producteur d’électricité grâce à Google Energy, une filiale autorisée à acheter et vendre de l’énergie électrique. Mais l’énergie éolienne n’est pas la seule sur laquelle le moteur de recherche a voulu parier :

  • en 2007, Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, pariaient sur la compagnie Nanosolar pour construire la plus grande usine de production de cellules photovoltaïques (création d’électricité grâce au rayonnement solaire),
  • en 2008, c’était l’énergie solaire thermique (chauffage) avec la start-up eSolar en Californie pour partenaire, et un investissement à hauteur de 130 millions de dollars,
  • en 2008 encore, Google annonçait son souhait d’utiliser l’énergie créée par le mouvement des vagues pour alimenter ses serveurs, qui pourraient donc être installés en plein océan !

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Pourtant tout n’est pas aussi « vert » qu’il n’y paraît. Au tout début de Mai 2010, Greenpeace, l’association écologique, publiait la troisième édition du classement « Cool IT« , mettant à l’honneur les grands acteurs du High Tech mondial et leurs agissements en faveur de la protection de l’environnement. Quand CISCO, IBM, ou Ericsson sont félicités, Greenpeace reproche à Google un manque de communication quant aux objectifs qu’il s’est fixé sur la réduction des émissions carbone ou sur sa consommation d’énergie. Si le moteur de recherche se positionne visiblement et publiquement sur le marché de l’environnemental en déclarant toutes ses actions, ses ambitions personnelles restent floues pour ce qui est des chiffres, et il est difficile d’évaluer concrètement le résultat de tous ces investissements.

Notons tout de même, pour conclure sur une note colorée, la participation annuelle de Google au Earth Day (22 avril), avec un Doodle personnalisé chaque année pour l’occasion. Le Earth Day est un événement en place depuis 1970, dont on a fêté les 30 ans en Avril dernier, et qui marque la naissance du mouvement environnemental aux Etats Unis.

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