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La barque d’un corps apaisé vogue lentement sur les couleurs du soir (Tahar Ben Jelloun)

Par Arbrealettres


La barque d’un corps apaisé
vogue lentement sur les couleurs du soir
temps et lumière de crépuscule
faisant frémir la cendre et le silence
notre désir entre dans la nuit
précédé de l’amour
cet amour reconnu dans les perles de l’absence.

Il est le visage et la main le rire
la grâce du corps endormi
le chant des larmes entre les dunes.

La nudité est un soir d’été
une flamme entre nos mains gardée
un fleuve solitaire dont nous sommes l’origine et la source.

(Tahar Ben Jelloun)



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