Avant d’évoquer le season finale « hallucinant » - je pique l’excellente blague de Télérama – du « Docteur House », un mot quand même de « ma maison à tout prix », qui mérite à n’en pas douter de s’enquiquiner avec M6replay (mais suis-je la seule chez qui ça fonctionne aussi mal ?)…
Je vous narrais hier les cas présentés dans le premier épisode, mais j’ignorais que le château allait se révéler hanté et que la dame, pas folle du tout qui collectionne les demeures de ce type bien qu’elle soit fauchée, allait faire appel à des médiums accompagnés d’un scientifique, qui dans une scène culte plante son matériel ultrasophistiqué, un vieil enregistreur à cassettes comme j’en avais dans les année 80, dans la pièce supposée possédée pour enregistrer le fantôme. Le château est bel et bien habité et la dame aussi, puisque malgré son prêt relais elle refuse de vendre son deuxième château en Corrèze en expliquant qu’elle n’est « pas folle, vous savez » et que ses enfants comprendront un jour.
Les sympathiques décroissants, qui ont des convictions, m’ont, eux, absolument terrifiée en s’imposant de vivre sans eau – elle a gelé -, et dans des conditions plus que précaires avec le tout petit bébé, qui tousse quand même pas mal au final. La nature ne peut certes pas lui faire de mal, mais je crois me souvenir que la mortalité infantile au Moyen-âge était assez impressionnante. La jeune femme passe son temps à dire que sa condition « se mérite » et qu’il s’agit d’un progrès, mais j’ai eu comme un doute en la voyant nettoyer dans l’eau glacée les couches de son fils alors que son homme affirmait qu’il le faisait rarement. Ces gens du futur ont donc rétabli le modèle qui fonctionne si bien de la dame qui torche le gamin et de l’homme qui est incapable de ramener de l’eau dans la maison.
J’attends désormais que la colocation seniors implose et que le couple qui a choisi d’ouvrir un resto au Brésil se déchire.
Entre ça et le visionnage de « Pékin Express » sur M6replay, j’ai du pain sur la planche…
Mais j’en viens à ce qui a presque gâché ma soirée d’hier, les deux derniers épisodes de la saison cinq du « Docteur House ».
Je vous avais indiqué hier que mon médecin préféré n’était guère vaillant et que tel Bruce Willis, « il voyait des gens qui sont morts » et en particulier l’ex petite amie de son meilleur pote, Wilson.
En plus de la névrose de mon héros, la patiente du jour présentait une infection particulièrement sympathique qui l’amenait à perdre sa peau.
Bref, à la fin de l’avant-dernier épisode, House se résout à se faire désintoxiquer complétement de la vicodine et fait appel pour cela à Cuddy, sa patronne et un peu son âme sœur. La désintoxication douloureuse les pousse finalement au petit matin dans les bras l’un de l’autre et le dernier épisode de la saison n’est presque qu’enchantement, sauf que Cuddy est étrangement distante avec son amant.
Tout va bien, Cameron s’apprête à épouser Chase, et je trouvais cette fin de saison étrangement idyllique, sauf que tout l’épisode, la désintoxication et la relation entre House et Cuddy n’était qu’une hallucination du Docteur House, qui s’effondre en réalisant que si sa chef lui en veut autant, c’est parce qu’elle est restée bloquée sur des paroles cruelles prononcées la veille. Il ne lui a jamais demandé par la suite son aide. Vlan…
Dans les dernières images, tandis que Cameron épouse Chase dans un raz de marée de couleurs chatoyantes, Wilson emmène House dans un décor en gris, noir et blanc se faire interner…
Cette fin de saison m’a bien évidemment remuée et illustre à nouveau à mes yeux le génie de cette série. Mais vous savez ce qui n’est pas génial en revanche, les sous-titres bourrés de fautes avec notamment un magnifique verbe du premier groupe avec un « s » à l’impératif, la faute que je ne supporte pas, et des « n » parfois manquants. Cerise sur le gâteau, TF1 a placé DEUX publicités dans le dernier épisode de 40 minutes et je me demande si c’est tout à fait légal.
En attendant, souhaitez-moi bonne chance pour mon visionnage de « Pékin Express » sur M6replay…