Les cas de fraudes sociales ne sont pas nouveaux, y compris parmi la population de travailleurs frontaliers.
Je vous parlais en 2008 d'un travailleur frontalier qui a réussi à toucher pendant plusieurs mois les indemnités chômages en France, tout en percevant un salaire en Suisse.
Une serveuse à Genève également au chômage en France...
Dans le quotidien 20mn, le cas similaire d'une serveuse à Genève est décrit. Selon les personnes interviewées, il semblerait que le phénomène ne soit pas récent, et qu'il est plus développé qu'on ne l'imagine.
Du point de vue des autorités suisses, il n'y a pas de problème juridique, puisque c'est l'Etat français qui est floué. Simplement, tout le monde semble d'accord pour dire qu'un recruteur suisse n'a pas les moyens de vérifier qu'un candidat n'est pas (plus) inscrit au chômage en France.
Vers un système de contrôle du chômage ?
Une solution simple consisterait à demander aux employés français de fournir à chaque prise de poste une attestation de Pôle-Emploi spécifiant la situation de l'employé vis-à-vis de l'assurance chômage. Et pour éviter les changements de situation en cours d'année, ce document pourrait être remis annuellement. En somme, c'est déjà ce qui se passe avec l'attestation de résidence fiscale, mise en place par le fisc français pour éviter que des contribuables "oublient" de payer leurs impôts en France.
Ce qui est choquant, c'est que ce comportement pénalise la collectivité. Mais fort heureusement, les autorités françaises ont décidé depuis quelques mois déjà d'intensifier leurs contrôles pour détecter les fraudeurs aux assurances sociales.
Et vous, que pensez-vous de ce sujet délicat ?
