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71,3 % de prélèvements fiscaux et sociaux

Publié le 12 mai 2010 par Lecriducontribuable

Face aux injustices renforcées et non corrigées par l’excès de dépenses publiques improductives qui fait les dérives et les délices des mille-feuilles territoriaux aujourd’hui contrôlés par la gauche, que pèsent nos mini réformes, que certains appellent une politique de rigueur ? Je proposerais plutôt de la nommer politique de remise en forme. Avant la purge douloureuse inévitable.

En France, les prélèvements fiscaux et sociaux sur le travail représentent 71,3 % du salaire moyen. Un pourcentage hallucinant… reste 28,7 % dans notre poche !

Ils s’élèvent à 63,4 % en Suède, à 62,7 % en Allemagne, à 60,5 % en Italie, à 51 % en Espagne, à 42,6 % aux Pays-Bas, à 37 % au Royaume-Uni et à 31,4 % aux Etats-Unis.

Nul besoin de « sortir les dents » pour aller chercher la croissance et le pouvoir d’achat. Il suffit de sortir la calculette. Si la France avait le même pourcentage de dépenses publiques que ses voisins, soit 6 % de moins de son PIB, elle pourrait mieux redistribuer plus de 100 milliards d’euros de pouvoir d’achat.

Vu l’état de la France et les inerties qui encombrent les esprits de ses dirigeants, étrangement coalisés dans leur conservatisme, revenir à la norme ne serait pas une réforme, mais une révolution populaire. De droite, donc, évidemment.

Le projet 2012 du PS, c’est la « société du bien-être », ou la prise en main de nos vies du berceau au cercueil par un état nounou bienveillant ! Avec nos sous, bien sûr ! Je crains donc le pire, dans la surenchère générale… avec une augmentation inévitable des impôts.

La France prend le chemin de la Grèce.

La crise grecque (1) envoie à la France un message beaucoup plus profond que ne le laisse supposer le plan de sauvetage organisé par les autres pays de la zone euro et le FMI.

Qui dit plan de sauvetage, dit qu’un sauvetage est possible en Grèce, que des mesures fortes comme celles qu’ont prises en d’autres temps et d’autres lieux le Mexique, l’Argentine ou la Nouvelle-Zélande suffiront à rétablir l’équilibre budgétaire.

On peut douter des possibilités d’un tel redressement, car le rôle central du gouvernement et le clientélisme (2) qu’il génère, font que 70% des Grecs vivent d’emplois d’Etat, et des privilèges que cet Etat distribue ou des taxes qu’il prélève au profit de certaines catégories.

De ce fait, les Grecs sont plus occupés à rechercher des rentes de situation distribuées par l’Etat qu’à créer des richesses  !  70 % en Grèce ; et 71% en France, pays ou 70 % des jeunes souhaitent faire carrière dans les fonctions publique… Ce qui en dit long sur notre déclin moral et économique.

Source : Gérard Gelé pour les 4 Vérités


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