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Doctor Who – Episode 5.06

Publié le 13 mai 2010 par Speedu
. / The vampires of Venice
Saison 5, Episode 6 sur 13
Diffusion vo : BBC – 1er mai 2010
Doctor Who – Episode 5.06 Doctor Who – Episode 5.06 Doctor Who – Episode 5.06
Le docteur, Amy et son fiancé Rory se retrouvent à Venise en 1580 et le voyage romantique ne manque pas de mordant.

Ah les vampirettes sont là. Je les attendais de pied ferme depuis la bande annonce de la fin du season premiere. Les vampires, ennemis devenus mythiques pour tout le monde. Il était normal que le docteur y soit confronté un jour ou l’autre et comme en ce moment, Twilight oblige, ils sont populaires, autant en profiter pour les évoquer tant qu’à faire.
Sauf que le docteur ne peut pas faire comme tout le monde et ses vampires à lui sont e nfait des poissons de l’espace. Oui, ridicule docteur style. Et c’est justement la force de la série que de fournir des ennemis à priori ridicules. Du genre des rhinocéros dans une armure de combat ou des aliens verts, gros, qui pètent à longueur de temps. Et ce qui faisait la force de ces espèces aussi était le fait qu’ils étaient en fait des mecs dans un costume ridicule en latex et mousse. Et malheureusement, la poscaille de l’espace est en 3D tout moche. La seule faute de goût visuel de l’épisode qui est par ailleurs excellent. La reconstitution en Croatie de Venise est très crédible même si on retrouve les quelques défauts réguliers des reconstitution (murs trop propres, limite karsherisés, tenues trop propres, trop lisses, trop « repassées »). Du bon boulot visuel donc qui est gaché de façon incompréhensible par ces poissons en 3D qui ne s’incruste pas une seule fois de manière crédible à l’image. On dirait du V de 2009 et ce n’est pas une compliment.
Du coté de l’histoire, c’est aussi du tout bon. Ce qui semblait être une histoire bateau s’avère être une histoire bien plus profonde que cela. Nous sommes face aux derniers survivants d’une espèce qui s’est retrouvée là par le biais de la faille sans le vouloir et qui ne cherche qu’à assurer sa survie au travers de la ville de Venise, et juste cette ville. Un petit sacrifice pour assurer la survie d’une espèce complète. Et notre brave docteur débarque par là-dessus et les extermine sans se poser de questions. Un geste que n’aurait pas commis Ten par exemple qui aurait proposé de les aider à se relocaliser ou un truc dans le genre. Oubli du scénariste ou volonté dûe à ce nouveau docteur et sa personalité plus Jack Bauer que Père Camdem ? Ma mauvaise foi me fera pencher pour la première solution. Sinon, il a une personalité différente et je ne pourrais plus dire que Eleven = Ten et ça, ça n’arrivera jamais ! :lol:
Sinon l’épisode possède aussi un excellent rythme pour une fois. Il fait 7 minutes de plus que les épisodes précédents et pourtant, je n’ai pas eu envie de décrocher une seule fois, évènement quasi inédit cette saison où j’ai tendance à décrocher aux alentours de la demi heure, c’est à dire que je commence à regarder l’heure de façon trop répétée attendant que cela se finisse. Et ce n’est pas bon signe. Ici, point de cela. Le rythme est très bon et on avance à 100 à l’heure, un peu trop même puisque l’épisode ne s’emmerde plus à un moment avec la résidence de la méchante qui est imprenable en théorie mais devient hall de gare tellement on y rentre et sort comme on veut. Ce n’est qu’un exemple mais l’épisode est parsemé de petits détails comme cela qui ne sont pas hyper logique mais sans ces petits écarts, le rythme retomberait vite. On peut par exemple citer le fait qu’il ne semble n’y avoir que deux rues et un ponton à Venise ou bien une seule pièce dans le manoir.
Et du coté des personnages, ouf Amy. Elle se reprend. Finie la nympho obsédée qui avait confondu le plateau de Doctor Who et Doctor Hard. En fait, c’était la faute à l’adrénaline et tout ça et qu’elle aurait embrassé n’importe qui de toute façon. Mais où étais-je à la fin du précédent épisode ? Un peu bizarre comme explication tout de même. On en fait une gamine qui évolue dans un monde féérique de gamine, qui réagit comme une gamine sauf là où elle réagit quand même en femme. J’ai rarement vu Wendy tenter de culbuter Peter à la fin de l’histoire quand même. (Oui rarement parce bon, certaines versions le font mais ils se culbutent du début à la fin dedans alors …)
Mais une fois Amy la nympho expédiée, elle redevient plus sympa et l’épisode fonctionne bien en partie grâce à elle qu iréagit enfin comme on est en droit de s’attendre d’une personne enthousiasmée par cette aventure. Et je crois que cela est aussi dû à l’apport de Rory qui est un personnage hyper terre à terre. Et ça, c’est une grande nouveauté dans Doctor Who. Il peut apporter énormément à la saison je pense ce petit Rory qui est très réaliste mais qui a aussi la touche humoristique (cf le combat au balai par exemple). Et même si il s’inscrit dans la lignée de Mickey et Rhys de Torchwood de par son coté qui subit et qui reste « normal », il en est très différent parce que même si il subit la situation, il ne reste pas à attendre pour réagir, il cherche à agir et possède un coté qui aimerait bien ramener sa propre personne et Amy dans la réalité du quotidien tout de même. Il est encore peu prononcé mais vu qu’il va les suivre des les futures aventures, il est à parier qu’au fil des épisodes, il voudra de plus en plus retourner à la normale et risque de s’opposer à Amy et au docteur. Et finalement, le plan pas idiot de Eleven risque de se retourner contre lui. Au lieu de rapprocher les deux amoureux dont le mariage semble au centre de tout, il risque au contraire de les éloigner.
Bref, 8.5/10

Un très bon épisode qui m’a franchement plu et qui se tient parfaitement de bout en bout et qui possède la meilleure intro de la série (Matt Smith y est excellent), tous docteurs confondus je crois. L’apport de Rory aide vraiment la dynamique des personnages au coeur d’une histoire très rythmée. Malheureusement, l’épisode souffre des effets spéciaux trop limite (une 3D poisson à chier, une pluie ridicule) et de petits détails ratés sans grande importance chacun (lieux trop réduits, comportements un poil clichés, photographie douteuse par moments) mais qui une fois cumulé …
L’intro culte !

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