Saison 3, Episode 16
Diffusion vo : NBC – 10 mai 2010
Chuck commence à perdre la tête à cause de l’intersecret dans sa tête
Après la Dolorean dans la saison précédente, voici le Dr Emmett Brown, ou plus précisément Christopher Lloyd, l’interpète du célèbre Doc propriétaire de la dite voiture capable de voyager dans le temps après une rencontre malheureuse de la tête du doc dans les toilettes de ce dernier. Chuck continue donc ses références au plus culte du culte issu des années 80. Une décennie à la fois hyper merdique mais qui a livré une pelleté de choses cultes dont la trilogie Retour vers le futur. Et le pauvre Christopher a du se demander si il ne devenait pas sénile à entendre Chuck l’appeler Doc, tout comme le faisait Marty McFly il y a plus de 20 ans.
Quel plaisir quand même de revoir cet acteur si génial et si charismatique, aussi connu pour son rôle dans la famille Adams. Et pour son rôle de vieux grincheur dans Stacked avec la seule et unique Pamela Anderson. Oui, Pamela et Christopher ensemble dans des scènes, fallait le voir. Malheureusement pour moi et pour la FOX, pas assez de monde l’a vu (et ce fut diffuser dans l’indifférence totale le samedi matin sur M6 il y a quelques mois). Mais bon, je m’égare.
Chuck McFly va donc voir le doc parce qu’il perd la boule à cause de l’intersecret qui commence à prendre le pas sur son cerveau. Cauchemars, visions et tout ça. Et c’est dommage parce que cela sort un peu de nulle part. Il aurait été sympa d’avoir une ou deux références dans l’épisode précédent du genre « j’ai mal dormi » ou un truc dans le genre. Néanmoins, cela offre un excellent prégénérique à l’épisode comme la série en a rarement offert. Entre la séance d’amour du couple le plus classe de la télé actuellement, un film avec l’idole de John Casey (Ronald Reagan est dans les crédits qui défilent), les visions super bien faites et le come back de Shaw, c’est que du tout bon.
La suite de l’épisode est de facture plus classique. Parce que finalement, les autres qui doutent de Chuck, on l’a déjà eu un paquet de fois mine de rien. Le développement se fait donc sans grande surprise mais offre de nombreux moments savoureux comme monsieur Beckman en arrière plan, la prestation générale de Zachary Levi qui joue toujours juste comme il faut, sans jamais en faire trop justement ou encore les espions à l’asile, grand moment tout de même.
Par contre, je regrette presque que Chuck ait eu raison. Même si la fin laisse planer le doute sur l’intersecret, on sait que papa Backett va arriver à bord de l’enterprise pour arranger ça. D’ailleurs, l’intrigue Ellie n’est pas subtile pour un sou de ce coté-là pour nous annoncer le retour de Scott Bakula. C’est dommage parce que j’aurais aimé voir Chuck avoir tort et vraiment douter de ce qu’il voit et entend. Sarah lui a t’elle vraiment dit « je t’aime » ? Et puis ils auraient pu aller plus loin jusqu’au season finale et nous faire croire que tout leur couple n’était qu’une illusion, que Chuck a disjoncté au moment où il tue Shaw. Bon, j’aurais détesté ce retournement final mais cela aurait été osé. Là, on est trop dans du terrain balisé : Chuck n’est pas fou et pire, il n’a pas tué Shaw. Il est donc toujours vierge le pauvre Chuck. Et je ne suis pas fan de ce coté héros super parfait qui ne tue jamais en fait. C’est trop old school. Ou alors, il faut réussir à dissimuler cela habillement, comme l’a fait Terminator films et série (Sarah Connor ne tue personne).
Du coté Buy More, Anna vient rendre la game boy transparente de Morgan (la classe pour le coup quand même). Je suis super déçu par son retour. Déjà, elle ne sert strictement à rien et ce n’est même pas la vraie Anna. Son look est trop différent, trop biatch d’une real tv de MTV à la The Hills alors qu’elle en était quand même à l’opposé à la base. Et puis, mes oreilles n’ont vraiment pas apprécié l’entrée en scène avec la musique bien bien trop forte de Flo Rida. D’ailleurs en parlant de musique, il aurait été de bon ton de placer the power of love dans cet épisode. Moi je dis ça mais je ne dis rien. C’est juste que c’est une des chansons phares d’un film les plus cultes du cinéma (c’est pas moi qui le dit mais le classement des musiques de « cinoche » de MCM diffusé dernièrement. Mais j’approuve tout de même cela. D’ailleurs toute la bande son de Retour vers le futur est une pure tuerie).
Il reste le couple qui fait rêver, Devon et mamie Ellie déjà de retour d’Afrique où captain trop top se remet de sa malaria et se rend compte que l’Afrique est autant mortel que de vivre à coté d’un espion à Los Angeles. Hmmm …
mais le pire est que le faux docteur de là-bas est aussi là pour recruter Ellie pour le compte de la CIA afin qu’elle leur dise où se trouve papa Chuck. Et cette idiote ne comprend rien. C’est tout à fait normal pour elle qu’elle soit suivie ainsi par un mec en Afrique puis à Burbank et qui met trois plombes à révéler qui il est en mentant mal en plus. Quelle cruche cette Ellie. Faut que quelqu’un l’abatte, ça lui évitera de souffrir le jour où elle percutera à quel point elle est conne.
Un bon épisode solide et divertissant mais qui reste classique des airs d’originalité et qui introduit assez brusquement les enjeux du finale à venir bientôt.
Pour le plaisir, un petit coup de Power of Love :