La feuille roule, encore roule
Elle se tord et se tortille
Pour ne former plus qu'une boule;
Un seul brin d'air l'envoie en vrille.
Elle s'élève, elle s'élance
Et puis retombe dans le vent
Elle atterrit dans un silence
Et se repose, tout doucement.
L'herbe douce la rafraîchit
La feuille stoppe et puis repart
Dans le souffle de l'infini
Qui ne s'arrête nulle part.