Tristesse, tu es là,
Ma compagne, je te perçois,
J'ai beau faire semblant,
toi seule sais que je ment,
toi seule sais que je combat contre moi.
Tristesse, tu es là,
Ma compagne je te reçois,
Pourquoi toujours moi,
Peut -tu arrêter de me poursuivre,
de me mettre en émoi.
Tristesse, encore là,
Ma compagne je t'aperçois,
peux -tu me donner l'espoir,
Que peut-être à nouveau,
La vie me fera des cadeaux.
Tristesse, toujours là?
N'es-tu jamais lasse,
De te dire que tu me chasses,
Encore dans mes retranchements, mes places,
m'obligeant à mener ce combat.
Tristesse, tu es là,
Je le sais mes épanchements,
Ne sont plus que du vent,
Désormais ce monde est de mon hiver absent,
Ressentant un gouffre toujours présent.
Tristesse, non pas toi,
Voilà mon coeur, arrêtes- cela,
Assez de pleurs, de tiédeur,
Je ne suis plus qu'une âme sans saveur,
devant rétablir mes sombres humeurs.
Depuis qu'il est là,
Entré dans mon sang,
Ancré dans mes veines,
Attaché à ma peau,
Je n'ai plus de mots.
Ses absences me hantent,
Ses visites me tuent,
Sa beauté se chante,
Sur la Lyre de mon paradis perdu,
Jetant la discorde entre mon moi et le moi qui fut.
Cassandre06