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C'est ainsi que tu te loves,Créature cruelle, dans les alcôves de la raisonJe te tends une main salvatriceAussi accueillante que l'originelle matricePour qu'en mon sein tu puisse te purger de ta méchancetéAinsi donc distribue dans mon sangL'onctueux poison de ta déraisonQui brûle d'une combustion spontanéeEt mord comme la glaceComble tout mes désirs d'autodestructionMoi qui suis assez fou pour t'accueuillir.