Les compagnons du soleil se font rares
On enfonce la porte de l'aube
A grands coups de réveil
Les dernières brumes de la nuit se dissipent dans le café noir
Le jour entr'acte entre deux nuits
Une première cigarette
Passe un vent méchant
Les angles du béton s'aiguisent.
Visages de lune blafardes qui vont pointer
Le soleil cache ses pleurs dans les replis d'un nuage
Les compagnons de la clarté
Toujours vivants
Avec leurs cheveux d'herbes folles
Avec leurs doigts de lianes souples
Dans le ghetto de vos raisons
Livrent une dernière bataille.
Années 1970 modifié 03-2010