Magazine

L’instinct du mal de Patricia Cornwell

Publié le 15 mai 2010 par Angelita

Nous sommes à New York, une semaine avant Noël.

Toni Darien, 26 ans, a été assassinée. Lors de son autopsie, Kay s’aperçoit que Toni est morte depuis 2-3 jours et que le lieu où on l’a trouvée est une mise en scène. On a voulu faire croire à une strangulation et à un viol.

Quant à Benton, son passé ressurgit au moment le plus inattendu. Kay participe à une émission de télévision où un agent du FBI, qui a fait en sorte d’» éliminer»  Benton pendant de nombreuses années pour soit-disant le protéger. Benton, à l’hôpital, reçoit une carte d’une ancienne de ses patientes, qui se dit médium et membre de la famille d’un acteur. Cet acteur de second niveau est sous le coup d’un interrogatoire pour ses liens avec cette femme et son passé dans un hôpital

A cela se rajoute la disparition d’une héritière.

Un paquet arrive pour Kay mais celui-ci est suspect et demande l’intervention des forces de l’ordre pour qu’il soit récupéré et détruit.

Des liens entre différentes personnes seront mis à jour. Le FBI va entrer en jeu et demander l’aide de Benton et de Jaime.

Je me plonge toujours avec délice dans un Patricia Cornwell. Ayant tous lu les Kay Scarpetta et dans l’ordre, je connais tous les personnages par coeur. Après le succès mitigé de l’avant-dernier roman, j’avais enfin pu retrouver Kay dans le dernier roman publié. Donc, je me suis empressée d’acheter dernièrement le dernier roman.

J’ai dévoré ce roman. J’ai retrouvé tous mes personnages. Kay est toujours égale à elle-même, inflexible, voulant faire le bien pour tous ceux qu’elle aime, ayant « pardonné»  la tentative de viol de Marino, n’essayant pas de s’immiscer dans la vie de Lucy pour ne pas la gêner, aimant Benton même si leurs discussions sont toujours difficiles à cause de leur travail. Elle partage son temps entre ses bureaux de New York et du Massachussets.

Benton, toujours aussi énigmatique. Cet homme a souffert, on le sent, on s’en rend compte et plus les années passent, plus il est difficile pour lui de vivre avec ce passé. Il est en colère. Je trouve qu’il devrait faire des efforts pour Kay en ce qui concerne sa relation avec Marino. Même s’ils ne s’aiment pas et ce, depuis les débuts et que Benton n’a pas accepté ce que Marino a fait à Kay, il ne devrait pas le traiter de cette façon en le méprisant, en lui montrant qu’il est supérieur. Car Kay aime Benton et l’a épousé. De par son métier, Benton est tenu au secret professionnel envers ses patients, même si ces derniers peuvent commettre l’impensable, il ne donnera aucune information, même pour sauver les siens.

Marino, depuis qu’il est à New York, qu’il a repris sa vie en main, vit une deuxième fois, on dirait. De plus, Kay lui a plus ou moins pardonné. Il se sent redevable envers elle et toujours aussi protecteur. Au moindre problème qu’elle peut rencontrer, il laissera tout tomber pour l’aider.

Lucy a des soucis. On pourrait dire comme d’habitude. On ne parle plus de ses problèmes de santé mais de ses difficultés dans sa liaison avec Jaime. Comme toujours, elle veut contrôler son monde, car bien qu’elle soit une pro, elle n’est vraiment pas à l’aise dans ses relations avec ses proches.

Sur fond de crise financière, de perte énorme de fortune pour Lucy, de ses relations avec l’héritière de celui qui gérait son argent, cette dernière lui a pratiquement fait perdre toute sa fortune. Lucy jouit de contrats avec le procureur. Mais c’est toujours à la limite de la légalité et ils ne veulent donc pas creuser. Sur fond de souvenirs de 2001, on sent que New York a mis en place une grosse machine de guerre, du matériel, pour éviter attentats, déjouer des plans qui pourraient faire sauter des bombes et mettre en jeu la vie des citoyens et aussi pour protéger la vie de leurs agents.

Patricia Cornwell est la reine de la médecine légale, des nouvelles techniques mises en place par la police. Mais comme chez Harlan Coben, on la sent au fait de toutes les nouvelles technologies permettant à ceux qui veulent faire du mal de pouvoir le faire, presque sans impunité car ils seront quand même pris à leur propre piège.

Ce roman est noir, psychologique. On l’attendait depuis Bâton Rouge. 5 ans sans avoir de nouvelles de Jean-Baptiste Chandonne. Personnellement, je ne l’avais pas oublié, j’attendais son retour car Patricia Cornwell ne pouvait pas nous laisser comme ça. Vraiment dommage que la scène entre Kay, Benton et Jean-Baptiste dure si peu de temps. Cela aurait mérité que nous restions sur notre faim et fasse l’objet d’un nouveau livre où Jean-Baptiste continue à terroriser Kate.

Ayant dévoré ce roman, je vais être dans l’obligation de le relire, mais est-ce vraiment une obligation ?, car j’ai dû passer à côté de certains éléments.

ééé

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Angelita 404 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte