Ma première boulette !
Mal réveillé ce dimanche matin, je presse par erreur « Publier » au lieu de jeter à la corbeille un brouillon d’article (les boutons sont l’un à côté de l’autre). Je m’excuse envers les abonnés du fil d’information qui ont reçu un email illisible et vide de sens, un texte amputé de nombreux couper-coller.
Vous n’aurez qu’à considérer ça comme du teasing pour l’article qui suit.
Récréa 2, Club Dorothée… Ainsi commence mon addiction à la télévision et aux dessins-animés.
Dans les années 80 où les animes s’invitent dans le PAF, mes héros fétiches, Goldorak en tête, sont presque tous d’origine nippone. Mais bizarrement mes lectures de bandes dessinées s’orientent plus vers les comics et la BD que je qualifierai de conventionnelle.
Les nombreux blogs de gamers mangavores que j’apprécie me font faire un constat affligeant : je n’y connais rien. Je m’aperçois que je passe à côté de quelque chose qui est susceptible de me plaire voire de me passionner.
Afin de m’initier, j’ai missionné une amie experte en la matière qui, après un bref entretien sur mes goûts et mes attentes, m’a proposé de découvrir 2 mangas : Death Note (je connais l’anime) et Kororo dont je n’avais jamais entendu parler.
Aujourd’hui, je vous propose donc mes impressions de néophyte sur les deux premiers tomes de Death Note.
Histoire
Ryuk, dieu de la mort, s’ennuie. Pour pimenter son quotidien morose, il abandonne son livre des morts, le Death Note, dans le monde des humains. Le pouvoir du livre est simple : il suffit d’ y inscrire le nom d’une personne dont on connait le visage pour qu’elle meurt.
Light Yagami, un jeune lycéen surdoué, trouve le livre et apprend très vite à s’en servir. Avec beaucoup de zèle, Light s’investit alors de faire disparaitre les grands criminels de la planète.
Mais ces nombreuses disparitions éveillent les soupçons d’Interpol. Toutes les polices du monde partent en croisade contre ce meurtrier qu’elles surnomment Kira, un ange de miséricorde aux pouvoirs inquiétants.
C’est alors que fait l’apparition d’un mystérieux personnage succinctement surnommé L.
L, dont personne ne connait l’identité, est souvent la seule personne capable de résoudre les enquêtes les plus énigmatiques sur lesquelles la police échoue.
Sans surprise, il est donc contacté et mandaté pour mettre fin aux agissement de Kira.
Light, convaincu d’agir pour le bien de tous, devra donc faire preuve de plus d’ingéniosité pour ne pas être démasqué. Plus diabolique que jamais, il testera et repoussera sans cesse les limites du pouvoir du Death Note.
Critique
Les dessins Takeshi Obata sont plaisants. Assez sobres dans l’ensemble, il savent rester discrets afin de donner de l’importance au texte qui est très dense. Quand ils sont plus alambiqués, ils occupent souvent une page entière. Alors, la finesse du trait et la richesse des scènes ainsi crayonnées se passent de tous commentaires. Il n’y a rien d’autre à faire qu’à contempler et laisser courir son imagination.
Tsugumi Ohba, le scénariste, semble avoir l’esprit bien tordu. Il est manifestement très inspiré.
Les rebondissements sont nombreux et les cliffhangers haletants. Il y a beaucoup de contenu dans ce manga qui est agréable à lire.
Le machiavélisme de Light contrebalance bien les aspects plus légers de l’histoire, évitant ainsi au manga de tomber dans les travers gnangnan des lectures destinées au grand public.
L’histoire s’installe doucement dans ces deux premiers tomes que j’ai dévoré.
Conquis, je vais donc poursuivre la lecture de Death Note.
Ma note :
C’est fait ! Voilà comment je plonge avec enthousiasme dans l’univers abondant du manga.
Lors d’une récente visite chez AnimeHA, j’ai formulé quelques mots clés au webmaster qui tenait le magazin ce jour là : série noire, polar, thriller psychologique, horreur, tueur en série…
Après quelques secondes de réflexion, il me conseille Monster.
Je me suis donc procurer les deux premiers tomes de la série qui en comporte 18. Je compte mettre à profit ce dimanche maussade pour en commencer la lecture.
Plus d’infos sur ces deux séries sur le site de l’éditeur : Kana.
Coté shopping, je vous invite à faire un tour sur AnimeHA.com. Le site propose une quantité hallucinante d’ouvrages. Les collections sont souvent complètes et les livres sont toujours disponibles dans l’imposant stock de l’arrière-boutique.