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Le PQ dit NON au capitalisme sauvage et à la vache sacrée!

Publié le 17 mai 2010 par Hugo Jolly

http://toutlemondedevraitenparler.files.wordpress.com/2009/06/pauline_marois3.jpgS’il fallait considérer le Parti Québécois comme une entité contrôlée uniquement par la cheffe actuelle, il serait d’ores et déjà clair et acquis qu’un virage à droite s’est effectué, mais ce n’est pas si simple, ni aussi clair.

En fin de semaine dernière, les membres du PQ ont eu à voter des «choix difficiles» proposés par la chefferie. Plutôt que de débattre des propositions émanant de la base du parti, celle-ci, comme on peut le constater, débattait d’idées proposées par des chefs, qui dans ce contexte, nous laisse présager le peu de démocratie qui plane sur ces colloques que se donnent ces partis populistes.

Parmi ces choix, la cheffe du parti nationaliste par excellence offrait de se débarrasser de certains services publics, dont une part des services en santé, question d’apaiser les finances publiques. Bref, madame Marois prônait ouvertement d’aller de l’avant avec les idées de son collègue François Legault, prônant lui-même, une ouverture au privé en santé, à l’instar des «lucides», qui ne portent ce nom que par vantardise. Ainsi, elle prônait de la sorte, une enfoncée vers un capitalisme plus sauvage, qui ailleurs, pourtant, ne fonctionne pas mieux que notre social-démocratie, tout au contraire.

Mais les membres du parti lui ont heureusement répondu clairement, qu’il n’en était pas question. Le PQ, puisque ses membres sont plus représentatifs du parti que madame Marois elle-même, a donc refusé d’aller d’avantage vers la droite, plus qu’il ne l’est déjà. En permettant et reconnaissant par exemple, le salariat, le PQ démontre déjà qu’il est bel et bien capitaliste en soi.

Et n’allons pas d’ailleurs, nous faire des idées quant au positionnement de ce parti nationaliste sur l’échiquier. Il est bel et bien déjà à droite, mais se refuse de s’y enfoncer d’avantage, comme si certains de ces capitalistes dont font partie ses membres, n’étaient plus certains de vouloir adhérer au véritable capitalisme, au «capitalisme sauvage» comme on dit.

Mais si l’on observe les récents sondages, on note aussi que le PQ sortirait grand favori d’une élection provinciale actuellement. Et que donc, une majorité de gens, n’adhèrent pas au «capitalisme sauvage» dont fait mention et la promotion la cheffe du PQ. Soit donc Pauline Marois n’est pas à sa place et/ou a de la cire dans les oreilles, soit l’électorat et la base du parti de madame ne sont pas aussi omniscients qu’elle et les «lucides»!



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