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Omega Speedmaster calibre 861 de 1979

Publié le 16 mai 2010 par Alex The Ghit

Omega Speedmaster 1979Laissez-moi vous raconter une petite histoire qui tient pour moi du conte de fées.

Du jour où je l’ai passée au poignet, il est devenu pour moi une évidence que la Speedmaster était la montre dont je ne me lasserais jamais. Les photos ne m’avaient jamais vraiment fait rêver, mais l’histoire de cette montre était pour moi mythique. Pourtant, en l’essayant chez un revendeur, j’ai eu un coup de foudre. La montre tombait parfaitement au poignet, sobre, virile, indémodable, solide mais élégante, elle avait tout ce que j’ai toujours aimé dans une montre.

Ainsi a donc débuté mon histoire d’amour avec la Speedmaster, tellement captivante que je ne l’ai pas ôtée pendant plus de six mois, n’allant même plus sur mes forums préférés voir ce qui s’y passait ! Et puis, l’homme n’étant pas fait pour être monogame, j’ai recommencé à aller voir ailleurs. Etrangement, voir la Speedmaster dans ma boîte à montres me laissait indifférent, jusqu’à ce que je la passe au poignet, ce qui ravivait la flamme.

Comme toute histoire d’amour qui s’essoufle, j’ai essayé d’apporter un peu de piment dans notre vie, en changeant de bracelets, ce qui relançait à chaque fois mon intérêt pour cette montre hors du commun.

Speedmaster

Mais certains détails me génaient. Oh, juste trois fois rien, mais quand j’ai une idée en tête, difficile de l’en déloger. Par exemple, je n’aime pas le luminova, cette matière froide et figée qui reste désespérément blanche au cours des années (même si ça reste à prouver). J’adore les vintage (sûrement parce que ma première montre était bien plus vieille que moi), et le tritium en est une des raisons. Et puis le bracelet acier ne m’a jamais plu, avec ses parties polies. J’aime la Speedmaster en tant qu’objet utilitaire, je ne la considère pas comme un bijou mais comme une montre de tous les jours, avec laquelle on vit, et ce bracelet est un peu pour moi un « non sens ».

Ce qui m’amène à mon histoire du jour ! Ne pouvant rien faire pour le luminova, je me suis mis en tête de trouver un bracelet vintage pour « vieillir » un peu ma montre fétiche. Après avoir lu en long, en large et en travers cet excellent comparatif, ainsi que le site Speedmaster Mission, je me suis mis à la recherche d’un bracelet 1171, celui qui me plaisait le plus esthétiquement. Je me suis donc mis à flâner sur eBay, parce que j’ai encore espoir d’y trouver des perles, bien que ce soit de plus en plus rare.

Bracelet Speedmaster

Rapidement, je tombe sur des résultats, mais bien souvent, les bracelets… vont avec des montres ! L’une d’elles attire mon attention, notamment. Le mécanisme est sale, le plexi est rayé de tous les côtés, la montre n’a visiblement pas été révisée depuis une éternité, mais le cadran semble propre, et avec ce tritium que j’aime tant. J’effectue les vérifications d’usage, et en m’intéressant au numéro de série, je constate… que la montre est de 1979 ! Pour rappel, nous sommes fin 2009, j’ai fêté mes 30 ans, et je tombe sur ma montre fétiche de la même année que moi ??? Mon sang ne fait qu’un tour, je perds la raison, et je place une enchère maximum d’un montant abbérant, il me faut cette montre ! Croyez-le ou non, peu de gens enchérissent sur l’objet, les potentiels acheteurs doivent avoir peur de la révision (le joint a fondu en une espèce de pâte noirâtre peu ragoutante), et je la gagne pour une bouchée de pain.

Aussitôt arrivée, elle file chez le magicien Loupe à l’oeil, puis commence une interminable attente… qui prend fin il y a deux jours, avec l’arrivée de la montre chez moi (le jour où je signe l’achat de ma maison, le destin ?). J’en suis fou à lier, LAO a encore effectué un travail admirable, et ma Speedmaster n’a plus aucun défaut à mes yeux. Mieux encore, elle a cette incroyable valeur symbolique d’avoir le même âge que moi. Un conte de fées, je vous dis !

Et comme quelques images valent mieux qu’un long discours, voici les photos de LAO :

Speedmaster 1979 - 1

Speedmaster 1979 - 2

Cette montre a ceci d’épatant qu’en fonction de la lumière, la patine du tritium est plus ou moins visible. Son charme vintage se dévoile au hasard d’un rayon de soleil et sachez-le, j’ai trouvé la montre de ma vie (ce qui, soyons sérieux une minute, ne veut pas dire que je n’en porterai pas d’autres, il ne faut pas exagérer, non plus !).

Pour finir, voici quelques photos supplémentaires prises par mes soins :

Speedmaster 1979 - 3

Speedmaster 1979 - 4

Speedmaster 1979 - 5


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