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Tout va mal !

Publié le 17 mai 2010 par Laurelen
Tout va mal ! Crise, chômage, rigueur... Des mots qui font mal, des mots qui plombent le moral de nos concitoyens. En France, mais en particulier dans ce département oublié qu'est la Réunion. L'île des records : du chômage, de l'illéttrisme, des crimes sexuels, de l'alcoolisme (quoi que, la Bretagne...). Bref, on est dans la merde, et François Fillon nous l'annonce sans rire -cet homme ne rit jamais, ça va être pire. Il faut se serrer la ceinture.
Pourtant, pourtant... Il est quelques raisons d'espérer, quelques lueurs d'optimisme dans ce ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle (pardon Charles, pour cet emprunt).
Le Pirate, après une enquête approfondie auprès de la Réunion d'en bas, en a relevé quelques-unes :
-Malgré la mode qui tend à les habiller comme des sacs, les filles à la Réunion sont toujours aussi jolies, crise ou pas.
-Malgré les OGM, la Dodo lé toujours là.
-Malgré les embouteillages, les routes bleues, le permis à points, la répression policière (qui répond à une demande de rentabilité du gouvernement), les Réunionnais peuvent encore aller pique-niquer chemin volcan en voiture. Ils n'ont d'ailleurs pas le choix.
-Malgré l'absence de contrôle des prix, l'inanité de l'Observatoire des prix, le racket des compagnies aériennes et des fournisseurs d'accès à l'internet, l'octroi de mer, on peut encore acheter les meilleures saucisses fumées du monde pour faire un bon rougail (adresses sur simple demande à la rédaction).
-Malgré la police de la pensée omniprésente, on n'a pas encore instauré le permis de faire l'amour à points (même si certaines lectrices seraient favorables à cette mesure).
-Malgré le chômage, on peut encore, assez facilement, bequer une clé.
-Même si plus personne ne peut se loger à cause des prix honteux de l'immobilier, on peut encore dormir sur la plage (à condition de ne pas tomber sur une bande de cagnards enrhumés et artanisés, oubliés par la police qui repeint les routes en bleu).
Et puis, on vit dans le plus beau pays du monde. On se console comme on peut.

François GILLET

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