« Sud Ouest » et Nicolas Espitalier rendaient le week-end dernier hommage à James et Wilkinson en rappelant que Romain Teulet était le meilleur réalisateur du championnat. Romain Teulet ne travaille pourtant ni sur Canal, ni sur France télé ni en équipe de France, en plus il joue arrière. Voici donc les 5 meilleurs ouvreurs tricolores de ces 25 dernières années.
5. Thomas Castaignède. Le Vestiaire lui avait déjà rendu l’hommage qu’il méritait. Etait-ce une raison suffisante pour l’écarter du top 5 ? La concurrence est telle qu’il est indiscutable. C’est d’ailleurs sans lui que la France est allée en finale de la Coupe du monde 99. C’est donc grâce à lui que le numéro 1 est numéro 1.
4. Christophe Deylaud. Moins doué que Castaignède mais plus durable à Toulouse comme ailleurs. Il a remporté la Coupe du monde 1995 mais c’est Mesnel qui a disputé la troisième place. Comme quoi finir sa carrière à Agen, même en fréquentant Fabrice Lhoumeau et Thierry Dumas, n’ouvre pas toutes les portes.
3. Franck Mesnel. A-t-on vraiment le droit de classer troisième un ouvreur qui jouait centre aurait demandé Thierry Lacroix absent du classement. 25 fois numéro 10 et pas seulement contre l’Angleterre contrairement à ce que croyaient les fils de postier ayant regardé, seuls, Racing-Agen 1990 sur leur vieille télé Thomson. La Coupe du monde 1987 est aussi la sienne. Peut-on en vouloir à quelqu’un d’avoir aimé le pognon à une époque de sport amateur ?
2. Didier Cambérabero. Ailier de la dream team de 87, c’est sans aucun doute le meilleur 10 du classement, l’un des meilleurs de tous les temps. La première place lui serait revenue si Mesnel n’avait jamais existé, allez comprendre. C’est le seul grand buteur Français à ce poste. Savoir utiliser son pied ça peut servir, Michalak a pris un interprète.
1. Christophe Lamaison . Avec Castaignède, le seul du classement à avoir évolué uniquement dans des équipes de merde. Il s’est donc débrouillé tout seul avec Olivier Magne pour emmener le plus mauvais quinze français de l’histoire en finale de Coupe du monde. 28 points en demi face à la plus grosse équipe des Blacks jamais vue. D’accord c’était un accident, d’accord il a connu Sébastien Carrat. Mais d’abord vous n’avez aucun moyen de changer le classement et ensuite personne n’a jamais atteint ce niveau dans toute l’histoire du rugby.
Depuis Lamaison, plus jamais aucun joueur n’osa jamais porter le numéro 10. Le quinze tricolore avait lui déjà disparu.