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Nouvelles technologies: Les profs sont OUT

Publié le 18 mai 2010 par Maroctechie

http://www.stickfast.co.uk/mails/dmu0170c/images/eLearning.jpgLe programme Génie aurait été présenté comme l’incitateur à la diffusion des nouvelles technologies à l’école. Mais les réalisations sont-elles à la hauteur des ambitions? Visiblement non, puisque le ministère de l’Education nationale ne veut pas communiquer sur le sujet. Ce sont 9.260 établissements qui doivent être équipés d’ici 2013. Mais ce n’est pas un indicateur significatif selon le ministère, il faut surtout se focaliser sur la conduite du changement. En fait, dans ses calculs, le ministère a négligé la formation et la sensibilisation des enseignants qui ont été souvent réticents au changement. Il y a d’ailleurs eu une nouvelle version du programme Génie suite à une étude commanditée par l’ANRT. Un 4e axe a été ajouté, celui du développement des usages censés améliorer la qualité des apprentissages par les enseignants et les élèves.

La nouvelle version n’a cependant pas encore été lancée. Le cas du programme Génie peut être comparé au développement du e-learning. Les professionnels estiment, objectivement, que la majorité des projets lancés en e-learning sont des semi-échecs pour ne pas dire des échecs. Des erreurs ont été faites au début des années 2000: les investissements ont été réalisés dans le matériel, mais pas assez dans l’accompagnement, et l’adaptation des contenus aux besoins locaux. Ce qui a provoqué le rejet de la méthode par ceux qui étaient censés l’utiliser. Oussama Esmili, directeur de la société Ideo Factory, spécialisée en technologies interactives, pense que Génie était trop ambitieux. «Mais ces projets sont importants», selon lui. Il y a d’abord eu la TVI (télévision interactive), puis l’initiative du ministère des Finances, le programme Génie et le campus virtuel marocain. En chantier, il y a l’informatisation de la justice marocaine et le programme Génie Sup qui est encore en gestation, mais personne ne sait grand-chose à son sujet pas même Mohammed Bakkali, membre du comité de pilotage du centre des ressources universitaires (CRU) pour l’e-learning, venu parler du campus virtuel marocain. «Nous savons juste qu’il y a beaucoup d’argent en jeu», affirme Bakkali. C’est le contenu qui fait aujourd’hui défaut. «Il faudrait également des tuteurs qu’il faut former mais aussi rémunérer».

source: leconomiste.com


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