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Publié le 05 décembre 2007 par Adel Miliani

Voici un article ou plus tôt une chronique très amusante et intéressante de Kevin Moulback sur chaque prime de la star-ac sur Yahoo télé, il décortique tout se qui se fait de plus merdique excusez moi du terme sur la Star Academy, maintenant c’est devenu un plaisir de regardé la star-ac juste pour attendre de lire l’article et les critiques de Moulback sur le prime, moi j’adore pleins d’humour mais sur tout beaucoup de vérités sur ce cirque. c’est a mourir de rire, je vous laisse le soin de le lire.

Sixième prime :
élimination de Claudia

ven nov 30 23:30:00 Par Kevin Moulback

Après le spectacle d’anthologie de la semaine dernière, il était difficile de faire aussi bien (ou aussi mauvais). Le prime de ce soir s’est pourtant distingué par des moments de franche comédie. C’est si bon de rire parfois.

Une fois de plus, le plateau de Nikos est plein comme un oeuf : le rappeur américain 50 Cent, le groupe de R&B Boyz II Men, les crooners latins Eros Ramazzotti et Ricky Martin, le DJ présidentiel Bob Sinclar, la petite chanteuse Julie Zenatti, la révélation kamelienne Christophe Maé et enfin Pascal Obispo, l’auteur-compositeur au bonnet noir.

Et une fois de plus, on ne peut que s’interroger sur l’intérêt d’une telle abondance. Cette affiche pléthorique conduit à faire se succéder sur scène artistes et élèves à un rythme effréné. Ce soir, en environ deux heures, tout ce petit monde va interpréter, ou plutôt débiter, pas moins de vingt-cinq chansons, souvent réduites à des fragments faute de temps. C’est vraiment dommage d’accorder si peu de temps à Boyz II Men, un des plus grands groupes vocaux de l’histoire du R&B. Certes, ils ont bien changé depuis leur zénith des années 90 (maintenant ils sont trois et ils sont gros) mais quand ils reprennent les standards de la Motown, ça le fait toujours. Bref, quel gâchis.

Nikos ouvre la soirée avec un hommage à Fred Chichin, l’autre moitié des Rita Mitsouko, qui a succombé mercredi dernier à un cancer foudroyant. Apparemment, le public détestait Fred Chichin : il accueille l’annonce de sa mort avec des cris de joie et des applaudissements… Les élèves complètent cet “hommage” avec une interprétation appliquée de “Marcia Baïla”. On est très loin du charme déglingué et frénétique de l’original.

Mais comme le dit Nikos, “le spectacle doit continuer”. Et l’hommage de circonstances cède vite la place à l’Obispo Show. Pascal Obispo est, en effet, très en forme ce soir. Il est partout, il fait tout. Il chante, il saute, il rappe, il hulule. Il est vraiment très, très content d’être là. Être aussi content, ça devrait être illégal. D’ailleurs, ça l’est probablement…

Obispo-show enchaîne les duos à un train d’enfer. Enfin, duo est peut-être un bien grand mot. Il a en effet tendance à abandonner les élèves derrière lui comme des choristes mal dégrossis pour aller apostropher le public d’un “Faites du bruit” hystérique. En l’occurrence, du bruit, il y en a surtout sur scène, où ça chante parfois faux de chez faux. Imperturbable, Obispo-show continue de jouer à la star en agitant une canne. C’est quand même bizarre. Freddy Mercury ou David Bowie pouvaient se permettre toutes les outrances sans jamais être ridicules et quand Pascal Obispo essaie de faire la même chose, il a juste l’air d’un clown pathétique.

Décidément très en verve, Obispo-show accompagne même au piano la chorale des élèves pour un poignant hommage à Alexia Laroche-Joubert sur l’air de “Millésime”. L’aimable Directrice a dû en effet renoncer à son projet d’accoucher en direct et va achever sa gestation loin des plateaux de télévision. Elle abandonne donc pour deux mois la direction du château à Raphaëlle Ricci, le professeur d’expression scénique, parce que celle-ci “a toujours développé une vraie complicité avec les étudiants”. On a pu observer cette complicité mardi dernier quand, face à la rébellion, la pauvre Raphie a été contrainte de quitter son propre cours avec fracas parce qu’elle était incapable de défendre les décisions des professeurs avec des arguments rationnels. Bravo, d’ailleurs, à Antoine qui a osé tenir tête à la sorcière blonde avec aplomb et intelligence.

Mais si Obispo-show fait le spectacle comme il peut, la star du jour, c’est quand même 50 Cent, le rappeur qui fait peur. Il arrive sur scène dans un nuage de fumée et soudain… rien. Un petit problème technique selon Nikos, qui fait mine de le résoudre en tripotant les câbles de la console d’un des acolytes de 50 Cent. Évidemment, comme le souligne le sémillant animateur, “ce qui est important, ce n’est pas le câble, c’est la bonne humeur !”. Et effectivement, quand la musique démarre enfin et que 50 Cent émerge de son nuage, il a l’air d’un joyeux drille. Lui qui d’ordinaire a la mine sévère et un pistolet à la main pour bien montrer qu’il ne plaisante pas, il a aujourd’hui le sourire aux lèvres. Sans doute l’effet produit par le nain Sevan qui sautille autour de lui en gesticulant tout en essayant péniblement de suivre le rythme. Le malheureux rappeur bourgeois fait l’impression d’un fan qui se serait échappé du public et serait monté sur scène par accident. Impitoyable, le jury l’achève d’un 11,7 sans appel. Sevan a retenu la leçon d’humilité de la semaine dernière (enfin, il fait semblant) : il encaisse donc sans mot dire.

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