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Test de Infinite Space

Publié le 21 mai 2010 par Cyberstratege

Infinite Space

Bien loin des Ogre Battle, Fire Emblem, et autres Final Fantasy Tactics, les studios Nude Maker et Platinum Games nous proposent de troquer chevaliers, sortilèges et monstres fantastiques contre vaisseaux spatiaux et voyages interstellaires, avec un Tactical RPG placé sous le signe du « Space opera ». Au travers des deux écrans de la DS, Infinite Space nous catapulte dans les étoiles, à la tête d’une flotte intersidérale.

C’est en bravant les interdits, que Yuri, jeune citoyen de la planète Ropesk, décide de partir à la conquête de l’espace.  En s’adjoignant les services de Nia, une « launcher » chargée d’initier ses clients à la vie extra-planétaire, Yuri réalise son rêve de devenir Zero-G Dog.

Cependant sillonner l’espace infini est loin d’être de tout repos, et il faudra composer avec les pirates, mercenaires et autres bandits pullulant dans le vide stellaire.
Les affrontements dans Infinite Space se déroulent essentiellement en joutes par flottes de vaisseaux interposées. Ici pas de tour par tour, ni de carte tactique quadrillée, tout se déroule en temps réel. En jouant du stylet sur l’écran tactile, on manœuvre en s’avançant ou s’éloignant de l’ennemi, tout en prenant bien soin de noter ses déplacements à l’aide d’une petite frise schématisant la position de notre flotte ainsi que celle de l’adversaire. Une petite palette d’ordres, qui s’étoffera au gré de la progression dans l’aventure, est mise à notre disposition. Attaques standards, manœuvres d’évasion, tirs anti-aériens, nuées de chasseurs, tirs de barrage et abordages ne peuvent être engagés qu’une fois le niveau de la jauge de commande suffisamment élevé.

Infinite Space - Interface de combat

L’écran tactile affiche les ordres disponibles, tandis que l’écran du haut présente la jauge de commande (à gauche) ainsi que les positions relatives des flottes (tout en haut).

Assez déstabilisant de prime abord, ce système de combat se révèle toutefois plutôt prenant une fois ses quelques subtilités intégrées. Néanmoins il aurait été souhaitable de pouvoir contrôler indépendamment chaque vaisseau composant la flotte du héros. En effet, toutes les manœuvres, actions offensives et défensives s’appliquent à l’ensemble de la formation. La dite formation ne pouvant pas accueillir plus de cinq vaisseaux sélectionnés parmi ceux possédés. La capacité maximale n’étant atteinte qu’une fois rendu suffisamment loin dans l’aventure. Ne vous y trompez pas cependant, la difficulté est plutôt relevée et le moindre faux-pas est presque invariablement sanctionné d’un cinglant game over.

Toutefois le véritable intérêt d’Infinite Space ne réside pas dans son système de combat singulier. Il se situe bien plus en amont des tirs de laser et explosions de bombes à ondes gravitationnelles. Ce qui fait le sel du titre, ce qui compose la substantifique moelle de son gameplay est la gestion de son équipage et la customisation des différents vaisseaux.

C’est un véritable plaisir que de collectionner les nombreux plans de vaisseaux et modules, glanés tout au long de l’aventure. Se rendre ensuite au chantier spatial pour s’atteler à la construction de croiseurs, destroyers, cuirassés ou transporteurs. Pour finalement passer des heures dans l’atelier de personnalisation à peaufiner ses dernières unités à l’aide d’une foultitude d’éléments dont la liste ne cesse de s’allonger à chaque découverte de nouveaux systèmes planétaires, allant des réacteurs jusqu’aux cabines d’équipage, en passant par le pont de commandement, l’armement ou encore les boucliers. Bien équiper ses vaisseaux demande une bonne dose de réflexion, puisqu’il faut tenir compte des contraintes de capacité propres à chaque vaisseau, et veiller à ne pas dépasser son budget.

Infinite Space - Chantier spatial et atelier modules

Le chantier spatial (à gauche) présente les vaisseaux qu’il vous est possible de créer, ainsi que leurs caractéristiques. L’atelier de customisation (à droite) quant à lui affiche une vue de coupe du vaisseau aidant à l’agencement des divers modules.

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