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Le froid (Philistin Panger)

Par Arbrealettres
Le froid (Philistin Panger)


Le froid

Et le vent? violent, glacial, dans le sang.
Ressens-tu aussi, ce froid saisissant?
Fuir, courir, agir pour lutter,
il est bien trop tard, il t’a rattrapé !

Et la pluie? violente, glaciale, sur la peau.
là, tu ressens sur toi couler cette eau
glissante, pénétrante, et infinie,
ton corps tout entier se flétrit.

Et la peur? violente, glaciale dans le ventre,
tu la ressens parfois lorsqu’elle entre.
Protéger, abriter, cacher pour oublier,
la peur est là, bien enfermée.

Et la peine? violente, glaciale dans le cœur.
Tu saignes, tu gémis, quelle douleur,
hurlante, déchirante, et jamais ne finie.
Ton âme cherche toujours une autre vie.

Et les larmes? violentes, brûlantes dans les yeux.
je ne me souviens plus de ce que je veux.
Effondré, écroulé, enterré, je me meurs,
Les paupières lourdes comme des heures.

(Philistin Panger)


Illustration



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