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De l'autre côté du périphérique, l'Éden

Publié le 24 mai 2010 par Bravepatrie

La nécessaire réforme du système de retraites a mis en avant la question du partage des droits et de la répartition des devoirs de chacun vis-à-vis du bien commun. Le débat intense qui l’accompagne occulte cependant une grave aberration, qui entame l’idéal républicain d’égalité entre les citoyens : les droits exorbitants dont bénéficie une certaine catégorie de Français dès la naissance. Refuser de voir ce problème pourrait rendre caduc le grand chantier d’assainissement moral et financier entrepris par le gouvernement.

La Constitution offre aux Français une parfaite égalité statutaire.
Celle-ci permet à tous ceux qui en ont les moyens matériels, sans distinction de race, de sexe ou de religion, d’étudier dans de grandes écoles, de diriger une entreprise du CAC 40, d’être soutenu par un parti respectable pour recevoir un mandat électif ou encore de se soigner dans une clinique privée.
Visant à ce que le mérite l’emporte sur toute considération subjective, cette égalité est le fondement de notre pacte social, établi depuis des temps immémoriaux.
Pourtant, ce pacte social est quotidiennement bafoué par ce que nous tenons être une évidence : la banlieue. Les Banlieusards (c’est ainsi que l’on nomme les nantis des banlieues) profitent de tous, sur tous.
Voici un petit tour d’horizon de quelques uns des avantages qui composent leur scandaleuse situation.

Un dispositif sécuritaire à la pointe

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Essayez donc de leur piquer quelque chose…

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Essayez donc de leur piquer quelque chose…

Pour que la sécurité de leurs habitants soit assurée, les banlieues profitent d’une forte présence policière. Les gardiens de la paix n’hésitent d’ailleurs pas à pratiquer des contrôles fréquents allant bien au-delà de ce que prévoit la législation, dans une optique dévouée de service public et d’intérêt général.
Ainsi, au contraire de nombreux Français qui vivent dans la peur, les Banlieusards n’ont jamais à craindre pour leur personne et leurs biens sont toujours sous surveillance.

Une niche fiscale incongrue

En plus d’être protégées des voyous, les possessions des Banlieusards sont également protégées du fisc.
A Bobigny, bien peu nombreux sont ceux qui paient l’impôt sur la fortune. A Mantes-la-Jolie, les privilégiés paient des taxes d’habitation d’un montant ridicule (habitations d’ailleurs obtenues à des prix dix fois inférieurs à ceux du marché parisien).
Ces exonérations à la source leur évitent d’avoir à effectuer de dispendieux déplacements à l’étranger, par exemple en Suisse, au Luxembourg ou aux Bahamas.
A l’heure de la rigouille, il semblerait que tous les Français ne soient pas prêts à mettre la main à la poche.

Un système éducatif personnalisé

Véritable nomenklatura, les Banlieusards bénéficient également de places réservées dans les concours administratifs ainsi que de facilités de recrutement qui leur assurent de facto une domination des rouages de l’État.
Ils profitent en outre de ZEP (zones d’éducation prioritaire, qui leur permettent de bénéficier de prestations auxquelles les autres n’ont pas droit) dans lesquelles on étudie avec davantage de moyens, dans des classes moins chargées et avec des professeurs bénéficiant encore de toute leur jeunesse et d’un esprit non dogmatique car encore préservé de l’expérience d’une longue carrière.

Une aire de loisirs permanente

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L’abondance de biens manufacturés fait qu’en banlieue, leur destruction est un loisir comme un autre.

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L’abondance de biens manufacturés fait qu’en banlieue, leur destruction est un loisir comme un autre.

Les caméras des grandes télévisions font de la banlieue un spectacle télévisé permanent.
Habiter la Courneuve, c’est être filmé en continu pour divers reportages d’une fidélité exemplaire sur ses activités lucratives ou sur ses loisirs.
A une époque où la participation à une émission de téléréalité est le fantasme raffiné de tout un chacun, les médias offrent aux Banlieusards l’occasion de participer depuis une vingtaine d’années au plus grand jeu de l’Histoire française des divertissements.

Le simple citoyen ne peut espérer prendre place parmi les populations qui vivent en banlieue, même avec les plus grands mérites qui pourraient être les siens.
Profiter des avantages de la banlieue est en effet impossible pour ceux qui ne remplissent pas un florilège de conditions qu’il serait impossible et diabolique de résumer ici.
Contre cela, qu’ont fait les gouvernements, en particulier gauchistes, qui se sont succédé au pouvoir depuis des années ?
Rien, les Banlieusards ont toujours été protégés des réformes. Parce que si l’écervelé rouge a toujours trouvé tendance de vociférer contre la répartition des tâches par les ordres de l’Ancien Régime, contre les disparités de statuts entre les indigènes et les civilisateurs et contre les différences naturelles entre les sexes, celui-ci s’enthousiasme au contraire du fait que le droit maintienne les privilèges de ces maladroits qui s’accidentent au travail ou encore ceux de ces femmes qui arborent leur sexualité débordante en tombant enceintes.

Face à cette situation critique, le président de la République a confié à Fadela Amara, la secrétaire d’État à la Politique de la Ville, l’ambitieux projet d’un « plan banlieue ».
Ce plan consiste en une réflexion et une offensive magistrales ayant pour but d’en finir avec le méprisable apanage banlieusard. Dans la lignée des grandes œuvres qui ont inspiré les Hommes au cours de l’Histoire, il hérite conjointement de la manœuvre d’Alexandre lors de la bataille de Gaugamèles, de la Somme Théologique de Thomas d’Aquin, ainsi que du Plan Marshall du bon vieux George.

Que prévoit concrètement cette réforme ?
Elle propose un désenclavement contraint des banlieues, qui conduira à déliter la corporation des Banlieusards pour isoler chacun de ses composants (on sait que c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes). Elle impose de plus aux Banlieusards de se mettre au travail, via une série de mesures coercitives destinées à leur redonner le goût des vraies valeurs de la France vraie.

Comme toutes les autres mesures gouvernementales, la population a accueilli cette réforme avec bienveillance, comme le prouve le témoignage de Christian E. : « Je viens de lire l’article relatif aux banlieues sur Brave Patrie. J’étais terrorisé jusqu’au septième paragraphe, quand j’ai découvert que le gouvernement avait déjà agi. Heureusement qu’il veille ! ».

P.-S.

Casimir Saint-Troin de Bellemaison appartient à la communauté des Fafs, et nous le remercions du fond du cœur pour cette contribution au redressement de la France.
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