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C'est la solidarité qu'on assassine

Publié le 24 mai 2010 par Didier54 @Partages
Pour que tout le monde se regarde bien en chien de faïence, le mieux est de jouer la division. Surtout vis-à-vis de ceux qui ne jouent pas. Pour beaucoup, la vie n'est pas un meccano qu'on monte et qu'on démonte.
Pour que tout le monde ne puisse que devoir ne penser qu'à lui, oubliant même l'autre, le mieux est de flinguer la solidarité qui pourrait éventuellement donner des idées, voire lier des gens entre eux.
Ce serait dingue, convenons-en.
La solidarité est une politesse, pour ne pas dire un devoir, que la société doit rendre à celles et ceux qui en ont besoin. Parce qu'ils sont jeunes et vulnérables, sans emploi, jeunes en quête d'avenir, anciens dépendants, personnes handicapées, personnes malades.
C'est la solidarité qu'on assassine.
Les exemples ne manquent pas.
Je lisais tout à l'heure une info disant que la fameuse "journée de solidarité" ne l'est pas franchement (tout l'article est là).
Qu'apprend-on ?
- une mission parlementaire affirme qu'une partie des deux milliards d'euros récoltés chaque année a été affectée au colmatage du trou de la Sécurité sociale.
- la caisse chargée d'allouer les fonds souffre de "dysfonctionnements budgétaires" et que le flou règne sur la coordination des projets financés.
- une deuxième journée de la solidarité serait en projet.
- La question du financement de la dépendance reste entière. Nicolas Sarkozy avait promis la création d'une cinquième branche de la protection sociale, s'ajoutant à la maladie, la famille, les accidents du travail et les retraites, pour financer la dépendance.

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