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Il se pourrait bien…si l’on raisonnait autrement.

Publié le 26 mai 2010 par Jeanjacques

EXTRAIT D’UN ARTICLE

Le fait apparemment inéluctable que les particules d'antimatière et de matière se détruisent les unes les autres lorsqu’elles rentrent contact a longtemps intrigué les physiciens qui se demandent comment la vie, l'univers a pu exister. Mais de nouveaux résultats d'une expérience d'accélérateur de particules suggèrent que la matière semble gagner à la fin.
L'expérience a montré un petit - mais important - 1 pour cent de différence entre le montant de la matière et l'antimatière produite, ce qui pourrait expliquer la domination de la matière. jour.
La théorie actuelle, connue sous le nom de modèle standard de physique des particules, a prédit une violation de la symétrie entre matière et antimatière, mais pas assez pour expliquer comment notre univers est principalement constitué de la matière avec à peine quelques traces d'antimatière.
Cette dernière expérience a abouti à un ratio de déséquilibre entre matière et l'antimatière qui va au-delà du déséquilibre prédit par le modèle standard. Plus précisément, les physiciens découvert une différence de 1 pour cent entre des paires de muons et antimuons qui découlent de la désintégration de particules appelées mésons B.
Les résultats, a annoncé mardi, provenaient de l'analyse de huit années recueil de données de du Tevatron au ministère de l'Énergie du Fermi National Accelerator Laboratory, à Batavia, dans l'Illinois
"Nous étions nombreux à avoir la chair de poule lorsque nous avons vu le résultat», a déclaré Stefan Soldner-Rembold, un physicien des particules à l'Université de Manchester au Royaume-Uni. "Nous savions que nous voyons quelque chose au-delà de ce que nous avons vu avant et au-delà de ce que les théories actuelles peuvent expliquer."
Le Tevatron et son grand cousin, le Large Hadron Collider du CERN, en Suisse, peuvent briser la matière et des particules d'antimatière pour créer de l'énergie, ainsi que de nouvelles particules et antiparticules. Sinon, les antiparticules sont exclusivement liées à des événements extrêmes tels que des réactions nucléaires ou des rayons cosmiques d'étoiles mourantes.
Les mesures faites par la collaboration Dzero, un groupe de 500 membres internationaux, sont encore limitées par le nombre de collisions enregistrées à ce jour.
Cela signifie que les physiciens continueront de recueillir des données et d'affiner leur analyse de la lutte entre matière et antimatière.

COMMENTAIRES

Au départ de tout grand projet humain, il y a une simple idée, un raisonnement initial qui par la suite déploie toutes ses conséquences. Quel est celui qui motive la conjugaison des efforts de 500 physiciens et mobilise d’importants crédits et moyens ? Ce simple raisonnement est le suivant : étant donné que la création des particules s’effectue par paires matière/antimatière et qu’elles s’annihilent à leur contact ALORS la domination de la matière ne peut résulter que d’une anomalie de la règle, d’une exception elle-même dépendante des « lois »du hasard. Et c’est ainsi qu’on explique la création de toute la matière universelle par une sorte de distorsion d’une loi physique fondamentale, un faiblesse bienheureuse de 1 % (!) qui vient conforter les nombreux partisans du « miracle inouï et unique de la vie », nouveau catéchisme fort répandu dans les sciences les plus dures.

Si, tout au contraire, nous inversions le raisonnement et posions que l’annihilation matière/antimatière est l’exception lors de la Création et leur co-présence la règle, il faudra alors nous demander comment le justifier physiquement. Si en effet, nous maintenions la règle de la création simultanée par paires des particules, rien ne nous oblige à considérer qu’elles doivent être de masse égale. Et que si ce principe de l’égalité des masses est effectivement constaté dans les accélérateurs de particules, rien ne nous oblige à considérer qu’il doit en être de même lors de la création naturelle dont les conditions particulières ne peuvent être reproduites dans un laboratoire. Et si les 2 particules créées simultanément ne sont pas de masse égale, ALORS, elles ne doivent pas nécessairement s’annihiler. Et qu’ainsi, si l’on raisonne tout autrement, il se pourrait bien que l’anti-particule du proton soit tout simplement le neutron de masse supérieure, comme il se pourrait bien que l’électron lors de sa création n’a pas son antiparticule le position, comme il se pourrait bien que les 3 particules fondamentales soient créées simultanément.

Il se pourrait bien…si l’on raisonnait autrement.


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