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Les étrangers, de Dean Koontz

Publié le 26 mai 2010 par Alex The Ghit

Les étrangersPour je ne sais quelle raison, Dean Koontz est un auteur dont j’avais entendu parler sans jamais le lire. C’est pourtant un écrivain prolifique et respecté, dont plusieurs œuvres ont été en première place de la liste des best-sellers de New-York Times. J’ai eu l’occasion de me rattraper en lisant Les étrangers, dont le résumé laisser présager quelque chose d’aussi mystérieux que palpitant.

Aux quatre coins des USA, des personnes qui ne se connaissent pas développent des pathologies mentales étranges. Un romancier est subitement atteint de somnambulisme aggravé, à tel point qu’il lui arrive de se réveiller caché dans un placard un couteau de cuisine à la main. Un gérant de motel ne supporte plus le noir, alors que cet ex Marine n’avait jusqu’à présent peur de rien. Une étudiante en médecine est prise de peur panique en apercevant des gants en cuir. Et bien d’autres cas. Tout aussi étrangement, ces gens ont pour la plupart changé de vie il y a peu, vainquant des blocages qui les empêchaient de s’épanouir. Que leur est-il arrivé, quel est leur lien, et ces désordres mentaux sont-ils un effet secondaire de ce qui leur est arrivé ? Chacun va devoir enquêter sur son passé pour le découvrir…

L’idée de départ est excellente, et toutes les clefs sont là pour nous procurer un moment savoureux. Il y a du mystère, un peu de fantastique, du suspense, des gentils et des méchants. Alors concrètement, qu’est-ce que ça donne ? Et bien selon moi… pas grand-chose.

Koontz, aussi vendeur soit-il, me semble être à l’aune de ce roman un bien piètre écrivain. Cette histoire est poussive, cousue de fil blanc et bourrée de clichés. Les phrases se suivent péniblement, un peu comme la démonstration d’un lycéen en panne d’inspiration. Koontz insiste lourdement sur chacun de ses concepts au cas où nous aurions du mal à le suivre, ce qui finit par être le cas tellement son roman en devient inutilement long. Les ficelles sont tellement grosses qu’on voit tous les rebondissements venir, ce qui est dommage car l’homme ne manque pas d’imagination. Peut-être est-ce la traduction qui fait perdre à ce roman de sa qualité originelle, mais j’en doute tant la faiblesse est bien la construction narrative. C’est long, c’est démonstratif, et je n’avais qu’une hâte, c’est que ça se finisse. Je ne vous le conseille donc que si vous n’avez rien d’autre à lire !


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