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Kite Buggy, laissez-vous emporter par le vent

Publié le 27 mai 2010 par Plcom @TousLesLoisirs

Le concept

Le kite buggy (ou “char à cerf volant”) est un véhicule sur roues qui se déplace grâce à la traction d’un cerf-volant, spécialement conçu à cet effet. Il fait d’ailleurs parti de la grande famille des chars à voile, constituant la classe 8 de l’AFCV, la Fédération Française de Chars à Voile.
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs approches possibles de la pratique du Kite Buggy : cela va du simple loisir, calme, comparable à une balade le long de la plage, jusqu’au sport de compétition avec figures de Freestyle et courses de vitesse au rendez-vous.
Bien évidemment, à chacune de ses approches correspond un équipement adéquat et surtout à une envie spécifique : du simple besoin d’évasion jusqu’au besoin de sensations fortes pouvant même faire de cette pratique, un sport extrême.

Comment se manœuvre-t-il ?
Le pilote est alors assis sur le char, les pieds placés au niveau de la roue avant. Pendant ce temps-là, les deux mains tiennent le cerf volant, attaché au harnais du pilote. Les uns guident l’engin pendant que les deux autres stabilisent et maintiennent en hauteur le cerf-volant.

Un peu d’Histoire

Le char à cerf-volant ne date pas d’aujourd’hui !
Puisque déjà, un certain George Pocock, professeur à Bristol en Grande-Bretagne (ville connue pour son climat très venteux) eut l’idée en 1822 d’un char comportant 4 places, tracté par la seule force du vent à l’aide de deux cerfs volants.
D’ailleurs, ce moyen de locomotion était réputé pour être plus rapide que les calèches à chevaux d’antan.
Mais l’apparition du Kite Buggy, sous sa forme actuelle, est attribuée au Néo-Zélandais Peter Lynn, connu aussi pour ses nombreuses créations dans le domaine des cerfs volants. Il sera dévoilé au grand public en 1990 lors du Festival du cerf-volant en Thaïlande et connaît alors ses premiers adeptes à travers la planète.

Ou le pratique-t-on ?

La pratique du Kite Buggy se fait essentiellement sur le littoral en bordure de mer, là ou le vent souffle fort et ne connaît aucun obstacle. De plus les grandes étendues sablées permettent au Kite Buggy d’évoluer sur un terrain pas ou peu accidenté et vaste évitant ainsi toutes collisions possibles.
D’autre part la vue de la mer et l’atmosphère marine qu’offre cet environnement est un plus fort apprécié des adeptes de la discipline.
Cependant, le Kite Buggy peut se pratiquer autre part. En effet, certains le pratiquent en plein désert du Sahara lors de grands événements tel que la Transat des sables (réservé aux plus expérimentés).

Pour qui ?

La pratique du Kite Buggy est ouverte à tout ceux qui souhaitent en pratiquer à condition de :

  • posséder un minimum d’aptitudes physiques afin résister à la traction du cerf volant
  • ne pas avoir peur de la vitesse, le kite buggy pouvant atteindre facilement les 70km/h
  • ne pas être sujet à de graves faiblesses physiques car la chute est possible en cas de mauvaise manoeuvre

L’équipement

Pour pratiquer du Kite Buggy, c’est évident, il faut s’en procurer un !
On distingue alors deux éléments essentiels à la bonne pratique du buggy :
- Le char : il est généralement d’une longueur de 1,4 à 2 mètres, d’une largeur variant de 1 à 1,5 mètre, et d’une hauteur de 30 à 40 centimètres, ces paramètres dépendent bien évidemment des différents modèles existant pour les différentes approches de la discipline. D’autre part, il comporte 3 roues, 2 à l’arrière et une à l’avant accueillant deux essieux permettant par l’action des deux pieds de faire varier la direction et ainsi d’effectuer des virages.
* Le cerf-volant : on utilise à cet effet des cerfs volant de grande qualité et pouvant tracter jusqu’à 180 kg. Sa surface varie de 2 m² pour les débutant à 20 m² pour les experts en quête de vitesse.
Ajouter à cela, un solide casque, une paire de lunettes de soleil, des gants et des botes pour se prémunir de tout risque de blessures.

Budget nécessaire

Comptez au minimum 400 euros pour le véhicule muni de son cerf-volant. Pour ceux destinés aux compétitions, le prix peut facilement grimpé au dessus des 1500 euros. On comprendra donc qu’un investissement minimum est requis à la pratique de ce sport

Compétitions

Plusieurs compétitions sont organisées à travers la France et dans le monde. On distinguera les raids tel que la Transat des sables, qui parcourt 600 km à travers le désert Marocain, et les “régates” qui consistent en des courses dont les 3 premiers sont primés.


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