Les belles primes des agents du Parlement
Publié le 27 mai 2010 par Lecriducontribuable
Les belles primes des agents du Parlement
Les personnels du Parlement bénéficient d’un statut sur mesure, aux conditions gardées jalousement secrètes. Ainsi le salaire des 1 250 fonctionnaires de l’Assemblée nationale se compose pour moitié du traitement et pour moitié de primes (dont la fameuse prime de nuit, qui commence à 19 heures). Un peu moins de la moitié sont des agents (chauffeurs, jardiniers, sécurité, entretien), dont la rémunération démarre à 3 000 euros net par mois. Plus qu’un professeur agrégé en début de carrière ! Quant aux administrateurs – qui doivent justifier de cinq ans d’études -, leur salaire débute à 5 000 euros net. Et les quatre ou cinq plus hauts salaires (directeurs et secrétaires généraux) culminent à 15 000 euros net.
Les deux secrétaires généraux disposent d’un logement de fonction de 200 mètres carrés à l’hôtel de la Questure, à deux pas de l’Assemblée. Il n’y a ni temps de travail légal, ni congés, mais des « autorisations d’absence » (neuf semaines par an en général). Proche de celui des fonctionnaires, leur régime de retraite prévoit aussi un « congé spécial » qui permet de toucher son traitement pendant cinq ans en cas d’incompatibilité d’humeur entre le fonctionnaire et le politique (valable pour les directeurs et secrétaires généraux).
Enfin, le 22 décembre dernier, le bureau de l’Assemblée a décidé d’octroyer aux agents un « système d’avance remboursable sur salaire » en remplacement des anciens prêts au logement. Destinés aux nouveaux fonctionnaires titulaires arrivant à Paris, ces « prêts de trésorerie » peuvent s’élever à 90 000 euros, remboursables sur dix ans à taux zéro.
David Bensoussan,Fanny Guinochet
À lire, cet article de David Bensoussan et Fanny Guinochet sur Challenges.fr :
Les personnels du Parlement bénéficient d’un statut sur mesure, aux conditions gardées jalousement secrètes. Ainsi le salaire des 1 250 fonctionnaires de l’Assemblée nationale se compose pour moitié du traitement et pour moitié de primes (dont la fameuse prime de nuit, qui commence à 19 heures). Un peu moins de la moitié sont des agents (chauffeurs, jardiniers, sécurité, entretien), dont la rémunération démarre à 3 000 euros net par mois. Plus qu’un professeur agrégé en début de carrière ! Quant aux administrateurs – qui doivent justifier de cinq ans d’études -, leur salaire débute à 5 000 euros net. Et les quatre ou cinq plus hauts salaires (directeurs et secrétaires généraux) culminent à 15 000 euros net.
Les deux secrétaires généraux disposent d’un logement de fonction de 200 mètres carrés à l’hôtel de la Questure, à deux pas de l’Assemblée. Il n’y a ni temps de travail légal, ni congés, mais des « autorisations d’absence » (neuf semaines par an en général). Proche de celui des fonctionnaires, leur régime de retraite prévoit aussi un « congé spécial » qui permet de toucher son traitement pendant cinq ans en cas d’incompatibilité d’humeur entre le fonctionnaire et le politique (valable pour les directeurs et secrétaires généraux).
Enfin, le 22 décembre dernier, le bureau de l’Assemblée a décidé d’octroyer aux agents un « système d’avance remboursable sur salaire » en remplacement des anciens prêts au logement. Destinés aux nouveaux fonctionnaires titulaires arrivant à Paris, ces « prêts de trésorerie » peuvent s’élever à 90 000 euros, remboursables sur dix ans à taux zéro.