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Erreurs habituelles au poker

Publié le 31 mai 2010 par Bpoker47

Parmi les nombreuses erreurs possibles au poker, il y a quelques-unes qu’on commet très souvent:

Entrer dans de nombreux coups:

C’est une stratégie qui a son prix. Dans l’espoir d’ »accrocher » de bonnes mains, on paie toutes les autres qu’on n’a pas « accrochées ». La tactique est tout à fait inefficace aux tables où le jeu est agressif, car le coût est plus élevé.

Arrivé à l’étape du flop, le joueur aura trois types d’options: il jouera fortement aux flops où il est max; il va bluffer ou passer aux flops où il n’a rien ou presque rien; il va se maintenir, si possible, aux flops où il a un jeu potentiel.

Le piège est à la fois financier et psychologique, car on paie un surblind voire une relance à chaque fois qu’on veut voir le flop et, lorsqu’on voit un flop qui semble favorable, on paie encore pour voir le turn. Au Hold’em No Limit, l’erreur d’entrer dans des coups où l’on n’avait rien à faire, coûtera très cher.

Avoir une mauvaise gestion du bankroll:

En tant que loisir, le poker donne lieu à un budget. Le poker est une modalité de divertissement pour 95% des joueurs. Ce pourcentage représente la majorité des joueurs qui ont une autre occupation permanente. Le budget-jeu, encadré dans le budget-divertissement, doit donc être intelligemment dégagé.

Le poker en ligne présente l’avantage d’offrir aux joueurs de nombreuses variantes dont ils peuvent choisir la version adaptée à leur style de jeu. L’investissement sera également mieux calculé.

Il y a des situations correspondant à deux états d’esprit qui décident des limites budgétaires:

1. On voit le jeu simplement comme un moyen de se divertir. Lorsque le jeu de poker n’est plus qu’un loisir, peu importe si l’on gagne ou l’on perd de l’argent. Le joueur récréatif peut jouer, d’habitude, dans des limites raisonnables.

2. On voit le poker comme un moyen de gagner de l’argent. Perdre de l’argent, ce n’est pas amusant. On joue pour améliorer son jeu et si au bout d’une certaine période ça ne se passe pas, on arrête de jouer.

Dans les deux cas, il y a trois types de limites qui doivent être respectées:

1. La limite budgétaire: On ne doit pas dépasser le budget alloué mensuellement au poker. Au moment où ça arrive, toute une série de dérapages sont entraînés, menant à des dépenses inconsidérées.

2. La limite de la gestion financière: La gestion financière signifie se donner des objectifs financiers périodiques (gagner au moins…, ne perdre plus que…).

On peut s’établir un objectif de gain sur plusieurs sites de jeu et changer de site dès qu’on a atteint cet objectif. Pour que ça fonctionne, l’objectif doit être raisonnable. Egalement, lorsqu’on empoche plusieurs gains d’affilée, on peut renoncer aux autres sites ce jour-là, pour des raisons de prudence et de rentabilité.

La gestion de ces objectifs est, donc, ajustable. Par exemple, dans le cas d’une partie où les adversaires ne sont pas trop affûtés, ce n’est pas une urgence de quitter la table juste pour la quitter au moment préétabli. On peut rester cantonné à des sites qui sont globalement plus rentables que les autres, en raison d’une clientèle moins expérimentée dans une certaine version de poker. Ce n’est jamais le cas du No Limit Hold’em où un 20e coup perdu peut effacer les 19 autres coups gagnés.

3. La limite de temps:

Au budget-jeu doit correspondre un budget-temps qui assure un jeu « sain ». Le poker est par excellence un bouffe-temps er rester plus de 10 heures arrimé à son écran est une erreur au détriment d’autres activités.


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