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Grand guignol à Berne

Publié le 31 mai 2010 par Kalvin Whiteoak

Grand guignol à BerneLe Conseil fédéral se fait violemment tancer  par les Commissions de gestion au sujet de son traitement de l’affaire UBS. Un traitement d’amateurs purs et simples doublé de petites jalousies internes justes dignes d’une classe de primaire.

En fait, nos sept sages se sont comportés comme de mauvais syndics vaudois au sortir d’une assemblée bien arrosée de constitution d’un syndicat de communes pour l’abattage de trois arbres. Sauf que leur mission est autre et qu’ils démontrent ne même pas en maîtriser le début des contours.

Et pour faire bon poids, les commissions de gestion livrent après un « travail harassant » des conclusions qu’on pouvait déjà clairement tirer avant que ne débutent ces fameux travaux.

Leur pouvoir d’investigation relativement restreint, mais surtout la gentillesse et le manque de sérieux et de professionnalisme de leurs membres se voit à la nature des conclusions tirées. Même qu’ils ont payé fort cher quelques consultants extérieurs soumis pour leur décrypter l’info.

Des conclusions pas assez spécifiques, hautement politiques, arrivant juste « au bon moment » pour sauver l’accord UBS, ne prévoyant aucune mesure concrète ou coercitive face aux manquements gravissimes d’un Merz notamment, demandant des précisions à un gouvernement qui se moque complètement de l’avis de ces commissaires, à supposer d’ailleurs qu’il le comprenne, pour ne citer que Doris qui déjà précise « que ce n’est pas elle qui a commencé« .

Dramatique, pour un peu on leur proposerait immédiatement Hainard, pour faire partie de la troupe de comiques.

Parmi les dinosaures de la pensée romande de la gauche molle qui prétendent que la concordance est encore un moyen essentiel et très suisse de gouverner, il serait souhaitable qu’une autocritique fasse enfin place à un dogme aveuglant.

Grâce à cette notion justement,  la Suisse a un gouvernement d’opérette ne fonctionnant que quand il n’y a rien à décider, et surtout par beau temps. Un peu comme les avions de l’armée qui ne volent pas la nuit …. mais qui coûtent bonbon 24 heures sur 24 …

A quand donc un conseil fédéral élu par le peuple capable de gouverner et des parlementaires purement professionnels capables de pondre un vrai rapport utile ? seuls moyens de sortir de ce bourbier navrant et en plus pas très net.

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