La chaîne alimentaire est une chose bien étrange qui nous permet d’expliquer le fonctionnement de la nature qui nous entoure et à laquelle nous appartenons. C’est un réseau, une toile qui tend ses fils autour d’un centre, la nature, et qui en développe, un, puis un autre, puis encore un autre, puis encore un autre, jusqu’a l’infini.
Ces fils représentent un réseau qui se défini comme un ensemble cohérent et indissociable qui lient la nature en un tout. Ainsi, on ne peut séparer le sol de la terre, la terre, des végétaux, les végétaux, des organismes vivant qui l’habitent et qui la font croire avec l’aide des flux d’azote et de carbone, avec l’aide du soleil et de l’oxygène.
On ne peut considérer une fleur rien qu’en la voyant, rien qu’en la regardant, elle est présente grâce à un ensemble d’éléments cohérents et séparés qui, mis bout à bout, permettent à cette fleur, à cet arbre, à n’importe quel élément végétal d’exister. L’interaction avec le monde animal est également présente et tout aussi indissociable. N’est-ce pas Einstein qui disait que le jour où il n’y a aura plus d’abeilles ce sera la fin des hommes ?
Comment ces minuscules êtres, ces apidés qui bourdonnent au-dessus de nos têtes, comment peut-on imaginer un seul instant, que ces êtres remarquables sont ici pour préserver la vie, non seulement des hommes, mais de la planète entière ?
Que ferions nous sans pollinisation, sans le transport d’une fleur à une autre sans cette admirable fécondation ? Idem pour les papillons qui sont si beaux et dont la vie est si brève.
Nous vivons dans un monde dans lequel nous croyons être les maîtres alors que nous ne sommes que tolérés. Ainsi, la planète terre a constitué un ordre de la vie depuis la nuit des temps, depuis que la vie est apparue, chaque élément vivant, vis avec et aux dépens des autres, tout est lié d’une manière ou d’une autre et nous ne pouvons fuir cette vérité inaltérable.
Pourtant, l’homme qui fait partie de ce tout a inventé la technologie et cela a commencé par le feu, l’homme a été le premier être sur cette terre à être capable de produire du feu et ce feu l’a mené jusqu’à nous, jusqu’à créer la bombe atomique sur cette planète et à reproduire artificiellement la puissance du soleil. Peut-on imaginer un seul instant un être capable d’une telle puissance ?
L’enfant de la terre est capable d’éventrer le ventre de sa mère et pire, il est capable de la détruire et d’en faire une planète morte, mais ce n’est pas là notre propos.

Nous vivons actuellement une crise économique comme jamais nous n’avons vécu jusqu’à présent, et cette crise trouve son origine en Amérique, comme par hasard, le berceau du développement économique, le modèle imposé aux nations comme étant la référence. Tous les pays du monde souscrivent à ce modèle au point d’en être prisonnier et il fonctionne, enfin, virtuellement, jusqu’au jour où tout s’écroule à cause de la volonté d’enrichissement de certains aux dépens des autres.
Souvent des rois à la recherche de pouvoir mènent des guerres longues et pénibles pour obtenir le titre d’Empereur, pour acquérir les richesses d’autres royaumes et en fin de compte, ils se retrouvent seuls, riches et malheureux parce qu’ils n’ont pas l’essentiel, or, l’essentiel se résume à la santé, à la paix de l’âme et à la famille, qu’a-t-on besoin de plus ?
Il y a certaines personnes qui ne pensent qu’à s’enrichir, plus, toujours plus, mais à quoi bon ? Ils sont sortis du ventre de leur mère, nus et repartiront de la même manière et qu’importe les richesses accumulées, ils ne les emporteront jamais avec eux, celui qui ne sait que prendre ne peut être en paix.
À présent, le modèle de la chaine alimentaire est reproduit et bien présent dans notre société et je vais développer ici, un exemple que l’on pourrait développer de la même manière pour une autre branche : la chaine de la santé.
Voyons, la chaine de la santé touche chacun de nous, prenons, l’exemple d’un patient atteint d’un mal, une allergie par exemple, qui est une réaction du système immunitaire en contact avec une substance étrangère à l’organisme, le corps entre en réaction de façon sourde ou violente selon les cas. La plus simple est une réaction cutanée, émergence de plaques, de boutons, que sais-je, le pire, c’est l’œdème de Quincke qui peut mener jusqu’à la mort du sujet.
Donc un patient s’alimente et aime le goût de ce qu’il mange mais son organisme lui indique, que ce qui est bon pour lui est mauvais pour son corps, par des manifestations cutanées simples ou des migraines, ou tout autre symptôme, c’est ce que l’on pourrait qualifier d’allergie alimentaire.

Le patient, grossit sans comprendre pourquoi, son foie se fatigue, ses reins fonctionnent mal, il est mal en point. Le médecin décide de lui faire passer des tests qui vont faire fonctionner l’industrie des laboratoires et la sécurité sociale et les banques pour les virements et les remboursements, l’industrie du papier, celle de l’électronique, des logiciels, des téléphones, des ordinateurs, du web, tout un ensemble économique dont le patient n’a pas conscience et je ne parle pas de l‘industrie alimentaire qui l’a rendu malade.
Nous y sommes les résultats sont tombés, le patient développe une maladie du rein, inattendue, mais qu’il soit sans inquiétude, la chimie a réponse à tout et c‘est parti pour un nouveau traitement, nouvelles consultations, mais cette fois-ci chez un autre spécialiste qui du haut de son savoir va statuer sans tenir compte de l’origine, ils constate et sait comment traiter la chose, c’est pour très simple on va hospitaliser le sujet, pour faire de nouveaux examens. L’hôpital enfin, peut-être trouverons nous la solution ? Alors bien sûr on trouve une solution, on va lui donner de nouveaux médicaments pour le maintenir en vie et lui faire trois dialyses par semaine, c’est la seule solution. Cet exemple est purement fictif, vous l’aviez compris, il ne sert qu’à développer un point de vue, une analyse.
L’hôpital donc, c’est un personnel administratif, médical et de maintenance, c’est un univers à lui tout seul, une chaine qui ne fonctionne que grâce à une chose, au malade, sans malade, pas d’hôpital, pas de machines, pas de scanner, d’IRM, de radiographie, de laser, de…, de… de… pas de médecin, pas de sécurité sociale, pas de laboratoires… Rien de tout cela.
Le malade est le point de départ d’une chaine économique, financière qui englobe une somme d’investissement considérable et de rendement qui ne peut fonctionner sans tout ce qui l’entoure. Si nous supprimons la chaine économique alimentaire, si nous supprimons l’usage des pesticides qui fait fonctionner les fabricants de poison qui entretiennent les maladies des utilisateurs et des consommateurs, alors tout s’écroule, car la maladie est un enjeux économique indissociable d’une chaine à laquelle nous appartenons et que nous entretenons malgré nous et pour notre « bien ».
Nous avons donc repris le modèle de la chaine alimentaire que nous avons transposé au modèle économique, pour notre bien ou pour notre malheur, ce n’est pas à moi d’en décider.
Nous vivons une époque formidable…
