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Inspiration, expiration, inspiration, expiration, hyperventilation

Publié le 01 juin 2010 par H16

Tiens, pour commencer ce mois de Juin, je tombe sur une sympathique chaîne, relayée dans mon cas par Peuples.net, et qui cherche à connaître les us & coutumes de blogging…

Dans cette chaîne, il s’agit donc de répondre aux questions suivantes :

  1. Qu’est-ce qui vous inspire ?
  2. Qu’est-ce qui déclenche l’acte ? À quel moment de la journée le faites-vous ? De quels endroits ? Comment et où vous installez-vous ? Quel est votre environnement ?
  3. Quels outils utilisez-vous ?
  4. Faites-vous beaucoup de recherches ? Rédigez-vous beaucoup de brouillons ou d’articles que vous ne publierez pas ?
  5. Écrivez-vous en prenant votre temps ou avec une certaine frénésie?

Oui, je sais, les écrire comme ça dans une jolie petite liste à points, cela fait très scolaire, mais ça permet d’expliquer rapidement l’enjeu, le contexte, l’exercice de style que ce billet recouvre. Normalement, c’est plutôt un billet que je fais le dimanche, mais l’actualité étant ce qu’elle est, je me sentais mieux, dimanche dernier, de baffer un peu ce petit privilégié de Didier Le Reste que de répondre sereinement aux questions de Peuples.net …

Donc bon, me voici arrivé à la première question, concernant ce qui m’inspire.

En général, les grosses bouffonneries d’un politicien ou d’un autre sont du pain béni. En France, on a de quoi faire, notre clique politique étant, dans son ensemble, bonne à jeter aux orties sans regrets. Il suffit d’écouter cinq minutes d’Aubry, de Rocard ou de Sarkozy pour comprendre pourquoi ce pays ne va nulle part. Chaque clown qui se gargarise de son importance dans les journaux et qui nous enquiquine de sa présence pendant une trentaine d’années au bas mot a son style propre, mais il n’en reste pas moins un clown.

Dernièrement, comme avec Baroin, nous assistons même à l’émergence de nouveaux clowns, qui font à la fois propre sur eux, sérieux comme un petit sorcier de Hogwart et aussi complètement à l’ouest dès qu’il s’agit de faire quelque chose de concret qui ait un sens. Woerth, même combat, section Potions & Soupe à la Grimace.

Bref : on n’arrête pas de bombarder à des places à responsabilités de parfaits rigolos.

Avouez qu’il y a là de quoi trouver de l’inspiration.

Pour la seconde question, le déclenchement de l’acte, c’est un mélange d’envie de raconter des bêtises, si possible d’en faire rire le lecteur (pas simple tous les jours),  et surtout, cette délicate plage horaire où, un peu tranquille, je ne suis pas pris entre les feux nourris d’un travail ou d’une famille qui accaparent les 30h par jour que je leur consacre. Il fait donc souvent nuit quand j’écris. Avec un peu de bonne musique, ça le fait. Des fois, je vais jusqu’à arroser le tout d’une tisane (soyons fous) ce qui donne un petit aspect festif à l’ensemble de l’opération. On est comme ça, chez les 16 : totale déconne, verveine à tous les étages.

(Bon j’ai aussi du single malt 15 ans d’âge, mais je ne vous en parlerai pas ici. N’insistez pas.)

Les outils, pour produire la prose kilométrique, sont une vieille Underwood que j’huile tous les soirs amoureusement et que … hem bon bah non évidemment : j’ai un bête clavier en plastique médinechina, sur un ordinateur Dell qui marche ma foi pas trop mal. Et j’écris directement dans l’éditeur Wordpress qui me convient tout à fait. Vous savez tout.

Questions recherches, pour pondre mes petits billets, je procède de plusieurs façons : il y a évidemment une revue de presse, franchouille et internationale, avec des recoupements autant que faire se peut lorsque le sujet est un peu complexe. Quand j’ai un doute, je googlise un peu par ci par là. Mais bon, le but reste tout de même de me faire plaisir en cognant un peu partout où ça fait pouic quand on appuie. Et pour ça, il n’y a guère besoin de beaucoup de recherches. Il arrive parfois que le sujet tombe sur un de mes domaines de prédilections (comme le traitement de l’information, la finance, les collections de timbre ou l’épépinage de groseilles à la plume d’oie et en mode furtif, bien que pour ce dernier sujet, ce soit nettement plus rare dernièrement, à cause de la crise sans doute). Dans ce cas, je saute l’étape d’information, déjà réalisée.

Mais de façon générale, j’adore qu’on me contacte pour me donner des sujets croustillants. J’évite les trucs totalement anecdotiques, mais je suis toujours intéressé par les expériences personnelles éclairantes ou les tuyaux, articles de presse que j’aurai pu manquer.

Ami lecteur, un petit appel du pied s’est glissé dans ces lignes. Sauras-tu le retrouver ?

Des groseilles ! Slurp.

Question brouillons, j’ai bien quelques trucs qui trainent de ci ou de là, mais en général, les billets sont produits au fil de l’eau. J’avoue que l’ensemble manque un peu de cohérence parfois, mis à part dans le fil conducteur, discret mais bel et bien présent et que certains auront noté, avec le tout petit « Ce Pays Est Foutu » inséré parfois timidement en fin de billet.

Et pour ce qui est de la production, elle est généralement le fruit d’un travail frénétique parce que je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai l’avantage d’une frappe au clavier redoutable (je tape assez vite, en effet) mais comme je passe trop de temps sur l’iconographie, les liens et les corrections orthaugrafiques qui n’en finnissen pas, je suis toujours à la bourre.

Ainsi, ce billet, qui paraîtra normalement ce mardi matin, a été écrit tard le lundi soir, et zut et crotte je voulais trouver un peu de temps pour regarder No Country For Old Men mais ce sera pour un autre soir.

Et la tisane en intraveineuse, je vous déconseille : on ne gagne pas de temps, même avec un cathéter.

Arrivant assez tard dans cette chaîne amusante, je me contenterai de sniper facilement l’Hérétique, habitué des chaînes, et taguer trois autres blogs que j’ai découvert par leurs passages réguliers dans mes commentaires (et que j’encourage donc à revenir, hein, bien sûr) : Sulfure Et Contreculture, Val Le Nain de 100.000v, et enfin un malade traité en ambulatoire, râleur de surcroît, Vlad.

Voilà, vous savez tout.

Ah, et j’allais oublier :

Ce pays est foutu.


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