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Grand-Prix de Turquie : Red Bull fait voler Hamilton

Publié le 02 juin 2010 par Podcastjournal @Podcast_Journal
ISTAMBUL, 30/05/2010. Classement et cotation En accrochant Webber, Sebastian Vettel commet la bourde de l'année. Le Grand-Prix de Turquie a été le théâtre de l'auto-punition du Team Red Bull-Renault. Certes, qui ne fait rien n'obtient rien, mais était-il opportun de se lancer dans une guerre fratricide quand on vise la première place au classement Constructeurs ?

Qui plus est, Sebastian Vettel, était-il obligé de se démarquer à tout prix de son équipier Mark Webber qui, en tête de ce GP, poursuivait sa lune de miel avec les pôles positions et les victoires ? Apparemment, non, car contrairement à Webber, il n'a pas à craindre les foudres de son équipe, tant elle n'a d'yeux que pour lui.
Nous avons toujours souligné l'immense talent et le devenir potentiel de Sebastian ; raison de plus pour ne pas sous-estimer les erreurs de jeunesse dont il peut être capable. Manifestement, et même si à Istambul (et selon Red Bull !), Mark était légèrement un ton en dessous que Vettel, celui-ci pouvait facilement envisager une autre méthode, ne serait-ce que celle qui permet d'accumuler, à ce niveau de la saison, le maximum de points pour le titre Pilotes mais aussi le titre Constructeur.

Après l'accrochage des deux Red Bull, Mark Webber a miraculeusement pu continuer, alors que le "dépasseur impromptu" Debastian Vettel restait sur le carreau. Cependant sa troisième place ne perment à Webber que de se maintenir de justesse en tête du classement Pilotes 2010.

La victoire de Lewis Hamilton, elle, ne souffre d'aucune critique : solide challenger, accrocheur, il était aux premières loges pour assister, et bénéficier, au sacrifice des Red Bull. Qu'il en profite avec autorité n'est que logique, et d'ailleurs digne d'un immense compétiteur : à l'attaque tout le temps, Lewis n'était pas en Turquie pour faire de la figuration.

Même réflexion en ce qui concerne Jenson Button : sa superbe passe d'armes avec l'autre Mac Laren Mercedes de son équipier Hamilton, a été somptueuse : du beau boulot entre gentlemen, il est vrai chacun Champions du Monde. Une deuxième place qui vaut presque victoire.

Pour le reste, on ne peut qu'être marqué par la stagnation, ou plutôt la régression de Ferrari : comme quoi il ne suffit pas d'embaucher un Champion du Monde, mais encore faut-il que celui-ce se prénomme Michael pour faire ce que Schumacher a fait de Ferrari à son époque (avec l'aide de certains Jean Todt et Ross Brawn...). Dans ce cas, on comprend mieux à quoi est confronté le pauvre Felipe Massa depuis le début de la saison, face au Prince des Asturies, Fernando Alonso.

Persistance de la très belle impression chez les pilotes de l'Est de chez Renault : Robert Kubica est égal à lui-même, c'est-à-dire impressionnant de performance solide, et Vitaly Petrov est tout simplement la (très bonne) surprise 2010, jusqu'à présent. Le rookie russe nous a encore très impressionné, par son talent naturel, son travail mais aussi sa maturité, sur ce circuit d'Istambul, au demeurant très technique et exigeant.

Michael Schumacher, quant à lui, semble avoir remis la machine Schumacher en route : après trois ans d'absence, son résultat stambouliote est remarquable. Que ceux qui ne sont pas d'accord s'y essayent !
APPRÉCIATIONS DIABLOTO.INFO LEWIS HAMILTON
Lewis a été splendide : le plus rapide, le plus courageux il est récompensé par une victoire méritée. Rien à rajouter, sinon que ça, c'est exemplaire.
Note : 9,5/10.

JENSON BUTTON
Le second Britannique de Mac Laren permet à la marque anglaise de prendre la tête du Championnat du monde. Jenson, très méticuleux et presque discret, montre quand il le faut que son talent est immense : son attaque sur Lewis, comme s'il s'agissait du premier venu, en témoigne. Âpre mais poli, le duel ! Du grand art. Comme il fallait qu'il y en est un seul devant, c'est Jenson qui s'y colle, mais on perçoit bien ce qu'aurait été le contraire.
Heureux Britanniques qui ont deux Champions du Monde (et une kyrielle d'écuries), et placent trois pilotes sur le podium à Istambul, pendant que la Grande Nation, la France, brille par son absence et sa haine de l'automobile...
Note : 9/10.

MARK WEBBER
Il aurait pu gagner... sans son équipier et la politique bizarre de son écurie ! Amer, et il y a de quoi, il limite les dégâts en montant sur le podium à la troisième place. Mais quelle tempête ce devait être sous son casque, pendant les interminables tours menant à l'arrivée. Être privé d'une 3ème victoire possible et consécutive alors qu'on a la monoplace la plus rapide, et ce pour une bêtise très évitable, oui, il y a de quoi rager. Et un peu baisser les bras. Compassion...
Note : 8/10.

MICHAEL SCHUMACHER
Auteur d'un très bon départ, Michael aurait pu jouer le podium... si sa Mercedes était un tout petit peu plus rapide ! Toutefois, attention, Schumacher progresse, après ses longues vacances de trois ans : le Kaiser pointe son nez ! Ne pas se fier à son calme apparent : ses adversaires doivent se rappeler qu'on est pas 7 fois Champio...
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