Ils n’avaient pas augmenté depuis 1986, résistant ainsi au passage à l’euro et rapportent quelques 600 millions d’euros par an. Le comité des finances locales propose de faire passer de 11 à 20 euros les PV de stationnement, soit une hausse de plus de 80 % ! Le gouvernement n’a pas encore tranché mais l’idée semble être accueillie de façon favorable selon son porte-parole. Une contravention de 11 euros ne serait pas assez dissuasive pour inciter les automobilistes à payer le parking.
Contrairement aux idées reçues, l’argent des PV de stationnement ne rentre pas directement dans les caisses des villes mais dans celles de l’Etat. Seul l’argent récolté dans les parcmètres file dans les caisses de la ville.
L’Etat reverse ensuite le produit des PV aux collectivités. Au Département pour les petites communes ou directement pour les + 10 000 habitants.
Né dans la rue, il retourne à la rue : le pactole des amendes sert à réaliser des aménagements routiers. Ces sommes sont dites « fléchées ». C’est-à-dire qu’elles doivent permettre d’améliorer la circulation routière (parkings, carrefours, sécurité) ou les transports en commun (voirie, contrôle, aménagements).
Bientôt le PV numérique ? La prune de l’avenir ne s’envolera plus : un système informatisé de contraventions, sur le modèle des radars, est en test. L’objectif est de faire diminuer le taux d’amendes impayées. La prune est enregistrée par le biais d’un stylet numérique, ou sur ordinateur portable.