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Jaipur de perdre patience – Episode 2

Par Guignolmouth

Si tu te souviens bien cher lecteur, Jaipur est synonyme pour moi de galères à répétition. Et tu te demandes surement si j’ai enfin pu survivre à cette ville.

Profitant de notre dimanche touristique, nous avions prévu de rejoindre Jaipur directement depuis Agra. Premièrement cela permettait à la “ "Praba family” " de visiter la capitale du Rajasthan (bien connu pour ces joyaux) et deuxièmement à nous autres travailleurs d’enfin finaliser nos visites clients après maintes déceptions et reports.

Jaipur est-elle maudite?

La question reste ouverte. Et ce n’est pas les 3 crevaisons entre les deux villes qui vont me faire clore le débat. Comment ça trois crevaisons? Si tu suis bien, trois crevaisons c’est déjà deux de trop. Car une roue de secours ne peux prendre en charge qu’une seule crevaison. C’est logique. Mais alors que faire quand on est bloqué sur le bord de la route au milieu de nulle part, à 23h, qu’il fait chaud, et que la poussière vole sous les assauts de camions aux klaxons très “ "mélodiques” ". Il te faudra patienter, et faire confiance en la vie. L’Inde t’apprends quotidiennement l’humilité et la patience. Ici tout est possible à condition d’y mettre les ingrédients. Bonne volonté, énergie, et patience.

Jaipur de perdre patience – Episode 2
Jaipur de perdre patience – Episode 2

Je t’avoue que la 3ème crevaison à 1h du mat’ m’a tout de même mis un sacré coup derrière la tête. La journée à commencé à 3h30 pour moi et l’étrange impression que le sort s’acharne.

Mais que fait Ganesh?

Heureusement que la dernière crevaison nous a gentiment déposé devant un  “ "boui boui d’autoroute” ". Au moins on a des chips, du coca, et des lits en cordage tressé.

Jaipur de perdre patience – Episode 2

Mon hôtel veille de visite client

Il est maintenant temps de voir avec les gens sur place si quelqu’un n’aurait pas un plan D. C’est à dire nous conduire à Jaipur moyennant finance. Le gérant appelle un ami.  2h00 plus tard après une sieste difficile, c’est que je suis tendu comme un string, une Jeep sort de l’ombre. Nous abandonnons un de nos chauffeurs. Air conditionné et musique Hindi à fond nous repartons.

Le chauffeur semble lui aussi bien tendu, j’en veux pour preuve ses excès de vitesse, 140km/h au compteur, soit deux fois plus que la vitesse autorisée.  Devant tant de fougue nous lui demandons de ralentir ça devient dangereux là! Les Indiens ont décidément une confiance aveugle en la vie…je suis le seul attaché dans cette voiture et tout le monde semble dormir paisiblement.

L’arrivée à 7h30 du matin ressemble à un grand soulagement pour tout le monde, pour moi douche, deux heures de sommeil et il faudra repartir travailler. Et crois moi sur parole, en terme de sommeil  (8 x 0,5 heures + 2 heures) ≠ 6 heures, c’est mathématique!

Venga venga!

Jean-Guillaume


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