Après 4 ans à attendre la victoire des Jaunards, notre parrain auvergnat et un peu lempdais a enfin gagné quelque chose mais il a perdu ses congés. Voici ses mémoires à défaut de son mémoire.
C’était le coupabe idéal. Trois finales perdues de suite, le syndrôme Broke James tombait à point nommé pour Clermont. Et si en fait la vérité était simple comme un en-avant de Rougerie voire un schema tactique Vern Cotter ?
29 mai 2010, le jour du seigneur. Broke James peut lever les bras au ciel, il a enfin vaincu le signe indien. Jusque-là, tout avait été noir, all in black. Lui l’Australien qui a percé en Nouvelle-Zélande aurait pu prendre ça comme un hommage. Des sélections en rugby à 7, Vern Cotter avec un survêment tous les matins pendant 5 ans, des mitaines à chaque main : il était le coupable tout désigné pour le rôle du saboteur. Il a même fini par y croire, un soir de pluie au Leinster où les drops étaient aussi laborieux à enfiler que des Néo-Zélandaises en pleine tournée estivale.
Wallabuse
Mais Brock a connu son grand soir. Les 15 points réussis contre Paris en finale 2007, les 10 contre Toulouse en finale 2008 et les 8 contre Perpignan l’an dernier sont bien loin. Oubliés aussi cet essai offert à Rougerie en 2007 et cette offrance pour Nalaga en 2009. Cette fois le pied n’a pas flanché. Brock n’a raté qu’un petit drop au pied, pour le reste ça a été du 100% face aux poteaux et ce n’est pas seulement parce Parra lui a été préféré pour buter et que le seul drop clermontois a été réussi par Floch. Brock peut soulever son Brennus bien haut.
En plus de sa réplique, la Ligue peut lui fournir une photocopie de la feuille de match et quelques photos, au cas où.