L'indice d'activité du secteur des services en zone euro a progressé en mai à 56,2 légèrement au-dessus des données préliminaires et contre 55,6 en avril. La France connaît la plus forte progression à 61,4 contre 59,2 le mois précédent. Globalement avec les chiffres du secteur manufacturier publiés avant-hier en baisse de 1,8 points à 55,8, l'indice composite (manufacturier + services) se tasse à 56,4 contre 57,3 en avril (source : Markit)
Aux USA, la croissance du secteur s'est poursuivie au même rythme qu'en avril à 55,4 sous les attentes à 55,6. Les prix payés refluent sur leur niveau de février et les nouvelles commandes perdent 1,1 points à 57,1. La composante en matière d'emploi casse à la hausse la barrière des 50 pour la première fois depuis décembre 2007 en hausse de près d'un point à 50,4.
Le reste des publications du jour sont également ressorties un ton en dessous des attentes puisque 55 000 emplois ont été créés dans le secteur privé le mois dernier selon l'enquête ADP contre 60 000 anticipé en moyenne (le chiffre d'avril est revu cependant favorablement à 65 000 contre 32 000 initialement) D'autre part, la progression des commandes à l'industrie en avril s'élève à 1,2 % contre 1,7 % attendu et la productivité au cours du 1er trimestre a été revue à la baisse à 2,8 % contre 3,3 % en 1ère estimation.
Le CAC 40 gagne 1,59 % à 3 557,34 points dans le sillage de la progression de Wall Street hier soir alors que le Dow Jones est resté hésitant sur la séance et termine à l'équilibre.
Les acheteurs ont pris une nouvelle option intéressante en repassant la moyenne mobile à 20 jours à la hausse (en rouge 1er graphe) via l'ouverture d'un gap entre 3505 et 3549. Néanmoins, la résistance à 3 576, qui a été testée durant l'essentiel de la séance, n'a pas encore 'sautée' pour pouvoir libérer le champ en direction de la cible à 3 800 points (soit une configuration de très court terme identique à celle du 26 mai dernier)