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Les secrets de Google

Publié le 04 juin 2010 par Glenn

google academy au coq gadby

Pause pti déj au Coq Gadby - Rennes

Jeudi 3 juin, à 9h20, je suis sur le sentier qui mène à la salle réservée par Google et le Club Business Bretagne 35 au Coq Gadby, pour la formation AdWords qui commence à 9h30. Première surprise, ils ont déjà commencé ! 10 minutes avant l’heure, le jeune Julien LAMOUR harangue déjà la foule, que je rejoins timidement en passant devant le petit déjeuner préparé à notre attention. Doit-on comprendre que Google est plus ponctuel que la ponctualité ?

On retrouve là-bas le gratin du référencement et les experts du positionnement sur internet de Rennes et des alentours. De Dinard à Nantes, je reconnais surtout les collègues de chez MEDIAVEILLE, ORGANIC WEB et je m’étonne d’abord de ne pas croiser LUNAWEB. Puis je me ravise parce que chez LUNAWEB, ils sont déjà Experts-Google. Ils auraient un pti logo « Google Certified » que ça ne m’étonnerait pas. A la présentation, un vrai tableau Google, comme dans les docus : un irlandais en poste à Dublin, une afro-américaine qui parlait un peu le franglais comme Vandamme, une française (celle des vidéos de démo AdWords sur Google.fr, si si !), et un parisien.

Les secrets de Google

Parlons maintenant de ce qui nous intéresse : je n’ai assisté qu’à la partie pour débutant de la formation. Deux raisons à cela : d’abord, je n’ai encore jamais ouvert de compte AdWords, ce qui fait de moi un débutant au sens très littéral du terme, ensuite parce que moi je bosse en freelance, d’où ce blog sur le métier de freelance, et que dans ces circonstances, y’a personne pour faire le boulot à ma place au bureau (suivez mon regard).

Pour le néophyte que je suis donc, mais déjà un peu rencardé sur le sujet (comme beaucoup d’entre vous je suppose), voici les points que j’ai retenus concernant les campagnes AdWords :

  1. Google offre plein de bons de 50 euros pour chaque nouveau client que vous enregistrez sur votre compte ! yeah ! sont malins chez Google…
  2. J’ai enfin compris le système des enchères sur les mots-clefs. L’enchère que vous êtes prêts à mettre sur un mot-clef (ou une expression) vous placera plus ou moins bien dans la colonne de droite (liens commerciaux) du moteur de recherche qui peut compter un maximum de 11 liens. Ainsi, vous pouvez « remporter » une enchère sur un mot, apparaître en tête des charts pendant 3 jours, et perdre cette domination parce qu’un autre annonceurs à surenchéri sur vous. Il est donc aussi possible de ne plus apparaître du tout si 10 personnes enchérissent au-dessus de vous, avant même d’avoir épuisé votre crédit.
  3. Vous gérez votre crédit quotidiennement, en limitant votre budget si nécessaire, en changeant au jour le jour le budget que vous allouez à tel ou tel mot-clef. Google peut, à ce sujet, vous suggérer des mots clefs en fonction de votre objectif.
  4. Google met à disposition de ses annonceurs un large panel d’outils gratuits qui peuvent considérablement améliorer votre visibilité sur le net. De l’optimisation de votre site à l’amélioration de la pertinence de vos campagnes et de vos choix stratégiques. Google Analytics est évidemment la partie émergée de l’icebergoogle. Voir à la fin de cet article mon « Appel aux gros pontes ».
  5. J’ai plus ou moins compris les notions de CPC (Coût par clic), de « quality score » et de conversion. Chez eux, ils se satisfont d’un bon 1%. En dessous c’est BAAAAD. 1% de quoi ? bein de conversion pardi ! alors ; pour les néo-néophytes : vous achetez un mot à 1 franc. Vous avez un budget de 1000 francs. Vous aurez donc eu 1000 visiteurs quand votre budget aura été épuisé. Sur ces 1000 visiteurs, combien auront achetés chez vous ? 10. Ca fait un bon score. 1%. Après, vous pouvez aussi analyser combien de fois votre annonce a été affichée. Si elle a été affichée mille milliards de fois avant d’avoir vos 1000 clics, c’est qu’elle ne doit pas être très engageante. Évidemment. Puis il y a le « quality score ». Ça c’est GOOOD. Ca veut dire que si votre site est vraiment bien, qu’il a de nombreuses visites, retours, backlinks, liens entrant et sortant, que les gens s’y sentent bien, qu’ils apportent du vin quand ils passent le visiter, alors, votre « quality score » va augmenter, et si ce QS est bon, alors il jouera en votre faveur à de nombreux égards lors de vos campagnes. Par exemple, Google sera capable, en réponse à une requête, de présenter VOTRE site avant celui d’un concurrent qui aurait pourtant payé plus cher son enchère sur un même mot-clef. Et bam.
  6. Très important : un secret révélé en catimini par Cassie : Les équipes Google de référencement naturel (détenteurs ou du moins manipulateurs du fameux algorithme magique de Google) n’ont rien à voir avec les équipes AdWords. Ils ne se parlent pas, ne se croisent pas, ne partagent pas leurs données. Pour les Adworders, « c’est la CIA » (dixit mon agent infiltré). Il n’y a donc AUCUNE corrélation entre les liens commerciaux et le référencement naturel. Si ce n’est bien-sûr qu’à force d’enchaîner les campagnes AdWords, votre site devrait finir par être tellement visité qu’il finira bien par grimper de page en page.
  7. Autre truc très important : rien ne sert de vous blinder en campagnes AW si le contenu ne suit pas. Votre page d’arrivée doit être légère, rapide à charger, très clairement en accord avec la requête effectuée, bien organisée, riche en contenu, etc… sinon, votre QS restera mauvais. Et mauvais c’est BAD.

Bon, quand la Google Team a commencé à s’adresser aux Agences qui pensaient dépenser plus de 200 euros par jour et par client dans leur plateforme, j’ai compris que nous, les petits freelances, ne pourront encore que convoiter, toucher des yeux, l’eldorado du marketing sur internet. Internet a mis 3 ans à générer son milliard de recettes et à capter 50 millions d’utilisateurs, ce que la radio avait mis 45 ans à faire.

Pour nous, la part du gâteau est dans l’accompagnement des clients, le conseil et la franchise. Etre transparent avant tout, les faire grandir en même temps que nous pour les garder avec nous, dans une relation Win-Win comme dirait Julien LAMOUR. Je n’ai noté que deux ou trois néologismes de ce bon Julien, très sympathique au demeurant : il faut « prioriser » était son favori. Pourtant, il n’a pas manqué de lâcher au moins cinquante fois « corrige-moi si j’me trompe » à ses collègues. Ce fut un bon moment dans un bel endroit qui m’avait déjà accueili pour ma fulgurante carrière de freelance dans le monde du poker. Mais c’est une autre histoire.


Conclusion : une discussion que j’ai eue avec un ami qui travaillait aux Pages Jaunes me revient à l’esprit. Il ne comprenait pas pourquoi j’encensais Google qui, pour un service presque équivalent sinon meilleur, offrait autant de support, d’aide, d’outils pour aider les annonceurs. Quand je lui demandais de me donner des éléments contradictoires, la seule réponse qui lui venait était que Pages Jaunes fournissait un service spécialisé, ciblé, direct. En réalité, Pages Jaunes n’a pas réussi à créer un schéma économique aussi puissant que celui du géant mondial Google, il patine, et toutes les expériences que j’ai avec le service tendent à prouver qu’ils espèrent abuser encore longtemps de ce qui a été un monopole. Pour des prix prohibitifs, ce sur quoi tout le monde s’accorde. En revanche, force est de constater que les retours clients vis -à-vis des PJ sont assez honnêtes. Ils voient un ROI important pour la plupart, mais jusqu’à quand… Ma question est la suivante : où passent les millions qu’engrangent chaque année les patrons des PJ ? dans la poche des actionnaires ? en publicité débile à la télévision ? Vous avez déjà vu une pub Google en France ? moi pas. Les milliards de Google sont pour partie investis dans le secteur « recherche et développement », justement pour proposer des services gratuits aux internautes et annonceurs du monde entier. Je ne me fais pas l’avocat du diable, mais il faut bien admettre qu’il y a une légère différence de modèle économique…

Appel aux grands pontes :


Je préfère laisser ce chapitre ouvert. Je ne suis pas sûr de tout ce que je crois. Peut-être un haut dignitaire des PJ voudra bien me répondre dans cette tribune, je sais qu’ils me lisent souvent. Aussi souvent qu’ils le peuvent. C’est à dire environ entre « jamais » et « cours toujours ». Mais !!! grâce à l’algorithme incroyable de Larry et Sergeï, à vos nombreux « share », vos « tweets » et le bouche-à-oreille, peut-être ce message finira-t-il sur le bureau d’un gros ponte.


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