Dans sa volonté de ne pas faire de publicité pour un ouvrage sortant cette semaine en librairie (dommage que la saison des prix littéraires soit passée…), le jury a décrété un Top 3 "Ségo free". Pour autant la qualité du classement n’a pas a rougir du fait de du talent des deux binômes récompensés.
1/ Nadine Morano et Fadela Amara
La vulgarité et l’aigreur, telles sont les deux points communs les plus flagrants entre la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville et l’ex porte-parole du candidat Sarkozy plus haineuse que jamais de ne pas avoir obtenu le moindre sous-maroquin (au point d’avoir fait part de son ressentiment par un superbe "ce n’est pas de ma faute si je m’appelle Nadine!" en apprenant les nominations de Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara…). Nadime Marano a donc ouvert le bal cet semaine en affirmant : "quand on n’est pas d’accord avec Fadela Amara, on se fait insulter ! C’est déplorable, mais ce n’est pas le plus grave. Les parlementaires commencent à en avoir l’habitude, puisqu’elle est coutumière de ce genre de dérapages. Ce que je lui reproche, c’est d’encourager les jeunes de banlieue à s’enfermer dans une caricature en adoptant leur comportement et leur vocabulaire. Quand on utilise des expressions comme “à donf” ou “je kiffe” dans un entretien d’embauche, on n’est pas pris". Ce qui lui a valu une réponse de tout aussi haut niveau de Fadela Amara : "Nadine Morano, elle est sympa, mais elle énerve tout le monde, tout le monde la fuit. C’est un peu la Castafiore".
Si c’est ça la rupture et l’ouverture, ça donne envie de devenir réactionnaire…
3/ Jean-Pierre Georges et Philippe Pemzec
Une belle médaille de bronze conjointe pour les ex députés UMP de Chartres et du Plessis Robinson dont le Conseil constitutionnel vient d’invalider les élections pour non respect du Code électoral (pour plus d’infos sur les causses des ces invalidations, voir l’excellent blog Un strapontin à l’Assemblée).
Bien entendu, comme quiconque condamné en France, Philippe Pemezec, se dit "écœuré" par ce "déni de démocratie". Et oui, la loi c’est mieux quand elle ne s’applique qu’aux autres…