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Dsk ?

Publié le 04 juin 2010 par Simples Brèves...

« Comment gouverner unpays qui produit 400 sortes de fromages ? » aurait tonné le Général, pour signifier combien les Français sont un peuple singulier.

Regardez les sondages qui commencent à fleurir (2 ans à l’avance !) sur l’échéance présidentielle de 2012 : le candidat « de gauche » le mieux placé pour battre le Président sortant serait le Directeur Général du Fond Monétaire International, institution qui depuis sa création, après la guerre, a pour rôle de sauver les pays en cessation de paiement pour cause de surdéficit et de surendettement, en leur imposant des plans de rigueur drastiques !

Il n’est que de voir ce qui se passe dans certains Pays Baltes, en Roumanie ou en Grèce pour observer, en vraie grandeur, la potion infligée par le Docteur Strauss Kahn, et imaginer quel type de programme électoral il proposerait, en réalité, au pays, en 2012 : du sang, de la sueur et des larmes !

Plus sérieusement, il ne pourrait prendre un chemin très différent de celui que prend l’actuel exécutif conduit par Nicolas Sarkozy et François Fillon, celui de la rigueur maîtrisée, pour à la fois réduire les déficits et l’endettement, et soutenir la croissance, par la focalisation des dépenses publiques sur les secteurs d’avenir, tout en répartissant équitablement les efforts.

Exercice pas facile à conduire et qui demande de la souplesse et du doigté, pour freiner ici tout en accélérant là.

Comme le disait Margaret Thatcher : « There is no alternative », et nous savons bien que les programmes de 2012, 2017 et 2022 ne tiennent qu’en peu de mots : « il faut maintenant rembourser nos dettes ! » et pour cela rétablir les équilibres des finances publiques, nationales, locales, sociales, et les règles de bonnes gestion.

J’avoue écouter avec une certaine gourmandise Mmes Buffet et Duflot, MM Mélanchon et Besancenot… évoquer la perspective d’un second tour DSK contre Sarkosy : d’ici à ce qu’ils nous fassent le coup de « bonnet blanc et blanc bonnet » comme Jacques Duclos à la présidentielle de 1969, il n’y a qu’un pas !

Mais si le socialisme « à la française » c’est confier le destin de la Nation à l’animateur d’un des plus puissants symboles du capitalisme mondialisé, j’avoue que j’en perds un peu mon latin : Jaurès, reviens, ils sont devenus fous !

(Francis Babé. 3 juin 2010)


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