La guerre des marques autour des clubs du Top 14
La véritable guerre que se livrent les plus grandes marques de sport pour se faire une place en équipant une des quatorze équipes pourrait constituer une énième preuve de l’attractivité de notre championnat. Fini donc le temps où deux marques se partageaient l’ensemble des clubs. La bataille s’annonce serrée. La disparition de Canterbury of New Zealand du marché européen entraine un grand chambardement : En effet la marque équipait pas moins de 4 clubs dont les deux derniers champions de France. Les deux géants Nike, l’Américain, et Adidas, l’Allemand, seront toujours présents et se sont offerts des places de choix en étant respectivement les équipementiers du Stade toulousain et du Stade français. Leur principal challenger, la firme allemande Puma sera présente grâce au vice-champion d’Europe le Biarritz Olympique. Les champions de France montferrandais, eux, seront équipés par la marque Under Armour, qui s’est déjà fait un nom outre-Atlantique dans le monde du football américain et qui équipe les troupes US déployées en Afghanistan et en Irak ! Voilà qui devrait aider les jaunards à défendre vigoureusement leur titre de champion ! Errea qui vêtit de nombreuses formations du football et du basket italiens entre par la grande porte en devenant le fournisseur de l’USAP. Du côté de la firme italienne on communique en grande pompe sur ce nouveau partenariat avec le club catalan puisque sur leur site internet une page entière est réservée aux sang-et-or ! Le Coréen Asics devrait fournir le Sporting Union Agenais et le Monptellier-Hérault RC. Kappa vient de réaliser un énorme coup en décrochant un contrat avec le Racing des Chabal, Nallet, Steyn et Hernandez. Face à cette arrivée en force des grandes multinationales étrangères, les petites françaises tirent leur épingle du jeu. A commencer par Otago, après avoir habillée les joueurs de Montauban, la marque corrézienne floquera son logo sur la tenue des Brivistes, en proposant encore une fois de somptueux maillots, un peu vieille école. Peut-être plus surprenant, la société de Mohamed Dia, jeune homme d’affaire ayant fait fortune se lançant sur le marché américain des fringues de hip-hop et en arrachant une licence NBA, équipera l’année prochaine les joueurs du RCT via sa nouvelle marque Dia 7. Il se dit que la marque française aurait mis le paquet pour mettre son nom sur le maillot toulonnais (on parle de 400 000 euros). Mourad Boudjellal capable du pire, mais souvent du meilleur, a l’intention grâce à cette marque d’attirer à Mayol, un nouveau public qui s’intéressait jusqu’à aujourd’hui plus au foot et au hip-hop. La petite société Oztyle, elle continuera de jouer dans la cours des grand en habillant les Berjalliens. Le Castres Olympique, auteur d’une belle saison et qui participera à la très convoitée Heineken Cup devrait attirer les prétendants, notamment ceux qui n’ont pas pu encore se placer. Il se dit que Puma, Adidas ou Le Coq Sportif, la marque mythique des années 80, serait sur les rangs. Quand on voit l’importance qu’accordent les supporteurs des clubs à leurs couleurs on comprend que la bataille fasse rage. Personnellement, je regrette juste que le rugby ait abandonné ses maillots à l’ancienne avec le col chemise. Quitte à paraître de la vieille école, je pense que le rugby y perd un peu de son âme en se lançant dans des confections qui ne lui ressemble pas. Le baseball serait-il toujours le même sans sa tenue atypique ? et que serait le golf si les golfeur jouaient en t-shirt rose fluo ?
Otago le nouvel équipementier du CA Brive-Corèze