pas de banalisation du travail dominical dans la capitale

En ces temps de régression sociale généralisée et d'application sur tout le continent européen de plans d'austérité à la grecque, nous sommes heureux de vous annoncer une info qui dénote !

Lundi, le maire de Paris devrait annoncer son refus d'étendre le travail dominical :

Il n’existe ni besoin, ni nécessité, ni urgence, ni désir partagé d’une extension de l’ouverture les commerces le dimanche à Paris.

(dans la rue Marcadet - Paris 18)

Une position équilibrée qui prend en compte les intérêts des commerces de proximité :

Les plus grandes enseignes trouvent un intérêt (à l’ouverture dominicale), mais du côté de tous les commerces moyens et de proximité, ça a été une levée de bouclier sur le thème « si vous ouvrez le dimanche nous serons forcés de suivre et si nous suivons, nous courons le risque de mourir », ça a été dit fermement. (Jacques Bravo, maire du 9ème arrondissement). ^[1]

On peut lire sur le site de la ville que Bertrand Delanoë :

présentera un vœu demandant au préfet de ne pas créer de nouvelles zones touristiques ni de nouvelle zone PUCE (périmètre d’usage et de consommation exceptionnels) A Paris, de 12.000 à 15.000 commerces, cafés, restaurants et lieux de spectacles sont ouverts chaque dimanche, soit environ 20% du total des commerces et services parisiens ouverts la semaine. ^[2]

Toutes nos félicitations à la majorité municipale qui a su résister aux pressions de la droite et des lobbies patronaux depuis l'application de la loi Maillé.

Par ailleurs, on espère que cette décision incitera des majorités municipales hésitantes à se positionner franchement contre la banalisation du travail dominical, ce qui n'a pas toujours été le cas ces derniers temps, même pour certaines majorités socialistes... ^[3]

A suivre...

Notes

[1] les deux citations sont extraites de la Gazette des communes : La ville de Paris va dire non à l’extension des ouvertures dominicales

[2] Ville de Paris : Conseil de Paris : état des lieux du travail dominical

[3] le "socialisme" municipal banalise le travail dominical