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Test : BazBlue Calamity Trigger, la baston pour Emo-Goth

Publié le 06 juin 2010 par Guls
Test : BazBlue Calamity Trigger, la baston pour Emo-Goth
Depuis la sortie et le succès phénoménal de Street Fighter IV, les jeux de combat sont revenus sur le devant de la scène, et alors que le grand public attendait avec impatience Super Street Fighter IV, le développeur japonais Arc System Works, à qui l'on doit la série des Guilty Gear, nous amène sur un plateau BlazBlue : Calamity Trigger, un jeu de combat en 2D qui va changer la donne, comme nous le verrons dans ce test...
Oser pour s'imposer
Sorti sans grand renfort de relations publiques ou de campagnes publicitaires, BlazBlue aurait paru presque commun à l'époque de Guilty Gear, mais sa magnifique 2D détonne dans un paysage console maintenant dominé par la 3D. Développé au Japon et initialement sorti sur borne d'arcade en 2008, BlazBlue est annoncé en Occident sur Xbox 360, PS3, PC et PSP, avec une version spéciale toute mignonne préparée pour le DSiWare.
L'histoire de BlazBlue est complexe comme seuls peuvent l'être les scénarios des plus obscures animés japonais, et racontée au travers des campagnes solo des 12 personnages que compte le jeu. S'y entremêlent héros, artefacts magiques, gouvernements totalitaires, magie et vendetta personnelles. Si le solo n'est pas le point fort du jeu, il reste agréable et doté d'une histoire étonnamment étudiée, racontée au travers de (trop) longs dialogues entre les différents personnages se préparant à combattre. Les 12 histoires sont toutes extrêmement courtes et l'on passe plus de temps à lire les dialogues qu'à combattre, mais l'effort se doit d'être noté.
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Enfin un peu de personnalité
Face aux personnages tous relativement similaires d'un Street Fighter IV, BlazBlue : Calamity Trigger apporte une fraîcheur et une nouveauté qui fait plaisir à voir. Chacun des 12 personnages est très différent des autres, montrant non seulement en termes de technique mais également graphiquement sa propre personnalité. Certains utilisent leurs poings et autres appendices, tandis que beaucoup d'autres sont munis d'armes diverses. Vitesse, corpulence, coups spéciaux, tout est différent, et des tactiques avancées devront être mises en œuvre pour combattre chaque ennemi.
Graphiquement, BlazBlue est un vrai bonheur à regarder pour les amateurs de 2D. Personnages et décors sont magnifiques, colorés, et extrêmement détaillés dans un style SF-Gothique plein de personnalité. Les personnages eux-même sont très typés émo/gothique avec une touche de kawaï typiquement japonais, en particulier celui de Rachel Alucard, une mystérieuse vampire accompagnée de deux "chats magiques". Les animations ne sont pas en reste et sont parfaitement étudiées, tandis que les combats sont agrémentés d'effets magiques explosifs de toute beauté. Bref : on aimerait voir plus souvent de la 2D comme celle-ci.
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Diversité, j'écris ton nom
Nous avons parlé de l'histoire et des graphismes, attardons-nous maintenant au plus important : le gameplay. Hérité de l'arcade, celui-ci ne dépaysera pas les habitués de jeux de combat, et particulièrement de la série Guilty Gear. Trois boutons contrôlent des coups de différente intensité et rapidité, tandis que les gachettes et autres boutons supplémentaires de la manette sont configurés en raccourcis permettant d'effectuer des combos plus facilement. Dépendant du personnage choisi et de l'ennemi affronté, les combats peuvent être extrêmement rapide et brutaux, ou bien plus lents et techniques.
Le grand avantage de BlazBlue par rapport à ses concurrents est l'énorme diversité de ses personnages. Chacun se joue complètement différemment, disposant de ses forces et de ses faiblesses. Les coups possibles sont ingénieux et très nombreux, permettant de changer de tactique en fonction des situations. Une diversité qui fait tout le charme du jeu dans son ensemble et permet d'allonger énormément sa durée de vie dans les modes Arcade, VS, ou multijoueurs en ligne disponibles.
On regrettera peut-être un léger déséquilibre des personnages (qui devrait être réglé dans BlazBlue : Continuum Shift) et une complexité plus importante que sur un Street Fighter IV plus orienté grand public, mais nul doute que BlazBlue marque le retour en force du jeu de combat en 2D sur nos consoles.
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Conclusion
Magnifique, plein de personnalité et doté d'une diversité à toute épreuve, BlazBlue : Calamity Trigger est le digne successeur de Guilty Gear et ramène sur nos consoles les lettres de noblesse de la baston arcade. Il sera certes plus complexe à appréhender qu'un Street Fighter IV, plus élitiste peut-être, mais ceux qui auront réussi à percer ses secrets ne le regretteront pas !



Jeu testé sur Xbox 360

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