Ah ! Que la vie est triste tout d'un coup
Quand elle retire ses masques
Et nous jette dans les bras son lot de tristesse
Ses invincibles maux et nos pâles vieillesses
Et le terrible visage, ultime et serein
De la Mort, nourri par le souvenir
De nos jours de jeunesse
De nos joies, de nos jeux et tes yeux !
Qui toujours, inlassables et sans cesse
Me torturent et étendent ma déchirure