Dossier: Streaming audio, une reconversion réussie

Le streaming audio est passé en très peu de temps d’un modèle illégal à un modèle légal, cette reconversion réussis est dû à l’apparition de nombreux acteurs tels que Deezer, Spotify, LastFM, Wormee et compagnies. Voici ce qui à réellement changer dans ce petit monde autrefois si discret.

Il y a quelques années, de nombreux sites proposaient déjà l’écoute gratuite et illimité de contenu musical en streaming mais cela n’avait rien de légal. Ces sites ne rétribuait pas les différents ayants-droits et était donc totalement hors la loi, de plus la qualité du contenu était plus que pitoyable. La qualité des fichiers audio à énormément progressé avec l’apparition des sites légaux, les  sites proposent généralement des fichiers ayant une qualité de 160kbps, cette qualité audio peut être poussée jusqu’au 320kbps grâce aux offres « Premiums ». Bien entendu l’évolution de réseau à profité au streaming, il y a 10 ans il était impensable de streamer une chanson de plus de 7mo, aujourd’hui c’est devenu une banalité.

Il était rare qu’un site propose plus d’un millions de titre, de même il était rare de trouver des albums complet hormis les tubes du moment. Aujourd’hui’ les sites légaux proposent plusieurs millions de titres, Deezer et Spotify affichent tous deux plus de 7.5 millions de titres musicaux. Lorsqu’un artiste est ajouté au catalogue d’un site, une page spéciale  est créé pour celui-ci, cette page intégrera la biographie de l’artiste, plus ou moins complète selon les accords financiers négociés avec les ayants-droits. Certains artistes décide d’être volontairement absent de ces plateformes et sont donc indisponible, citons par exemple les Beatles ou le groupe ACDC.

La publicité était présente sur les sites illégaux et est toujours présentes sur les sites légaux, il ne s’agit plus de remplir les poches d’un webmaster anonyme mais bien de rétribuer les artistes et les ayants-droits lors de l’écoute du fichier musical. Cette publicité prend plusieurs formes, bannières, messages publicitaire ou encore thèmes de site. Certains sites proposent désormais des formules dites « Premiums », ces abonnements payants permettent à l’utilisateur de profiter du contenu sans avoir à subir la publicité. Citons l’offre « Unlimited » de Spotify qui propose l’écoute illimité et sans publicité pour seulement 4,99€/mois.

Les plateformes de partages ont elles aussi beaucoup évoluées depuis l’arrivée des sites de streaming légal. Depuis leurs créations, les différentes plateformes de streaming fournissent à l’utilisateur la possibilité de partager rapidement et quasiment impunément toute sorte de contenu. Cette facilité de partage à forcé les sites comme Youtube à filtrer leur contenu et à se prémunir d’accords avec les différents ayants-droits. Ces accords autorisent les grandes plateformes à diffuser clips et fichiers audio sans avoir à redouter d’attaque en justice pour des diffusions non autorisées. Depuis ces accords nous avons donc vu arriver les catalogues des plus grands majors sur les plateformes de partage, leurs vidéos sont souvent misent en avant, grâce aux accords financiers. De plus, ces vidéos sont souvent celles qui contiennent le plus de publicité et pour l’instant il n’existe aucune offre « Premiums » sur ces différentes plateformes.

Malgré le fait que les sites soit devenu légaux, l’utilisateur en veut lui toujours plus, l’écoute hors ligne est l’une des première demande et cela à été fait avec les offres « Premiums ». Malgré cela de temps à autres certaines techniques permettent le téléchargement des fichiers présents sur les différents sites, ce qui oblige les sites à renforcer leur sécurité. L’une des autres demande vise à supprimer les  publicités, devenant parfois très envahissante, les utilisateurs sont tentés de les supprimés sans avoir recours aux abonnement payants, pour cela il existe toute sortes de scripts, patchs et autres combines mais cela nuit au modèle économique du site.

Le monde du streaming audio à subit une profonde métamorphose en seulement quelques années, métamorphose qui est dû en partie aux majors, dont l’appât du gain ne fait aucun doute. Ce vice est poussé si loin que certains sites légaux n’arrivent plus à suivre et son contraints de supprimer certains artistes de leurs catalogues, c’est notamment le cas de Jiwa qui à perdu le catalogue de Warners Music. Cependant, le développement de l’offre légal ne cesse d’améliorer le service proposé aux utilisateurs. Il y a quelques années il était très difficile voir impossible de streamer du contenu en streaming sur un téléphone portable, aujourd’hui les plus grands sites proposent tous ou presque des applications mobile.  La situation est encore bien différentes pour le streaming vidéo, nous nous y intéresserons dans un prochain dossier.

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Extrait de Stream-Actu.com

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