Les activistes de Greenpeace ont à nouveau agi aujourd’hui : ils ont tenté de libérer les thons en ouvrant une cage de transport vers les fermes d’engraissement, au large des côtes maltaises. Cette action a néanmoins due être stoppée avant d’avoir pu libérer les thons.
L’objectif : libérer les poissons de la cage de transport
À bord de l’Arctic Sunrise, les militants de Greenpeace ont réussi à détacher la cage de transport de son remorqueur. D’autres militants ont ensuite tenté d’ouvrir la cage pour libérer les poissons. Ils ont malheureusement dû se retirer avant de les libérer pour éviter un affrontement avec des thoniers senneurs repérés à l’approche.
Cette cage de transport contenait entre 100 et 200 tonnes de thons rouges, remorqués, vivants, vers des fermes d’engraissement dans les eaux tunisiennes.
Interférer sur les actions de pêche : seul moyen pour sauver l’espèce
Le quota accordé pour 2010 s’élève à 13 500 tonnes alors que les scientifiques de l’Iccat, l’organisation qui gère la pêche du thon rouge, estiment qu’avec une limite à 8 000 tonnes, on aurait seulement une chance sur deux de voir le stock se reconstituer d’ici à 2022. Force est de constater que la France, l’Union européenne, la Cites, et l’Iccat elle-même ont ignoré les recommandations scientifiques.
Greenpeace demande un moratoire immédiat sur la pêche au thon rouge et la création de réserves marines, notamment sur la zone des Baléares où cette espèce se reproduit.