Vendredi, à la bodega du Club Taurin Joseph Peyré de Pau, étaient invités le matador Julien Miletto avec son apoderado Pierre-Henri Callet et Michel Cardoze, ex-Monsieur Météo, écrivain, chroniqueur, mais surtout grand aficionado.
Julien Miletto a raconté son parcours, ses bons débuts après une alternative donnée par El Juli, un échec face à des toros sans caste à Nîmes qui l’ a fait douter et arrêter. Et puis un déclic provoqué par un encouragement de César Rincon, dans sa ganaderia, lui a redonné envie de toréer.
Et c’est désormais son ami, Pierre-Henri Callet, par ailleurs organisateur pour les arènes d’ Ales, d’ Aire, du Grau du Roi ou de St Rémy, qui est devenu son apoderado.
Cette année, avec un succès prometteur à Ales, Julien Miletto est d’ ores et déjà programmé le 20 juin à Aire avec de spectaculaires toros de Baltasar Iban et à Orthez le 25 juillet face à des Dolores Aguirre.
Michel Cardoze pour sa part a planché sur sa vision de l’avenir de la corrida.
Pour lui ce ne sont ni les végés (dont certains ne mangent pas du boeuf, car c’est de la viande animale, mais mangent du poulet !), ni l’ évolution des toros (il y a 40 ans déjà, on demandait qu’ était devenu le toro bravo).
Mais c’est le changement de comportement vis à vis de la mort, que l’ on ose regarder de moins en moins (qui veille encore ses défunts chez soi ?), et le déclin du spectacle vivant en général au profit des images. ( A quand une corrida montée de toute pièce pour la TV?)
Mais finalement, on peut quand même être optimiste, la nature a fait que la mort est inéluctable, et ce mélange de courage, d’art et de mort qu’est la corrida survivra !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble