Retour sur le stage de Léo Tamaki en Belgique

Malgré la fatigue accumulée lors de la formation instructeur de l'aunkai et à l'entraînement personnel qui s'en suivit, je me suis quand même déplacé jusqu'à Chaumont-Gistoux et à Louvain pour participer au stage de Léo Tamaki.

Le samedi au sakura dojo de Stéphane Crommelynck :

Nous avons commencé par un échauffement tout en souplesse dans la recherche de la détente et de l'écoute de son corps.

L'entraînement du jour fut consacré à la prise arrière (ushiro ryote dori). Grâce à ce travail, Léo a pu nous faire sentir le travail de la lecture de l'intention, l'utilisation du vide dans la technique où Uke est aspiré et ainsi obligé de chuter, à ne pas donner d'info sur le départ de la technique...

Cet entraînement fut riche mais toujours trop court à mon goût. Mais bon il faut parfois savoir s'arrêter pour se reposer surtout avec la chaleur qui régnait dans le dojo.

La soirée fut consacrée à la boisson et à la nourriture dans un petit coin bien chaleureux de Louvain.

Le dimanche au dojo Shobukan de Louvain :

L'entraînement a été vraiment intéressant pour moi car nous avons travaillé au Bokken pendant deux heures. J'ai pu voir comment Léo aborde la pratique du sabre. Et c'est avec palisir que j'ai pu constater que certains des points sur lesquels il a insisté ne m'étaient pas du tout inconnus et c'était même des choses sur lesquelles je travaille.

Quelques points en vrac :

- ne pas plier les bras lorsque l'on arme.

- armer-couper en un seul temps, le moindre arrêt, et la coupe est visible

- travail de la prise de centre de l'autre

- ne pas pousser dans le sol

La dernière heure du cours fut consacrée à l'aikido et aux projections sur chudan tsuki avec toujours une recherche de sensation.

Léo était venu avec son frère Issei. Les voir pratiquer ensemble est vraiment un enseignement en soi car c'est avec lui (entre-autre) qu'il peut montrer correctement son travail. Pour avoir pratiqué quelques fois avec Issei, il travaille vraiment dans la sensation et essaie au mieux de ne pas se faire couper. Sans son travail la richesse des techniques n'aurait pas pu s'exprimer, je comprends pourquoi ils sont venus à deux !