L’équipe de France n’a pas su battre l’Uruguay ce soir au Cap. Un nul globalement logique même si Govou aurait pu donner la victoire aux bleus. Mais Forlan aussi. Pas un si mauvais résultat tout de même.
Une occasion et puis c’est tout. Les difficultés françaises à faire du jeu et à bousculer l’adversaire se sont confirmées. Govou a bien eu le but de la délivrance dès l’entame sur une pénétration de Diaby suivi d’un très bon centre de Ribéry. Pas super simple à marquer mais le lyonnais doit fermer un peu plus son pied pour ouvrir le score. Govou est maladroit sur le coup et le sera tout le match.
On attendait un adversaire moyen, on a un adversaire faible. Forlan est bien le seul capable de faire des décalages par ses décrochages et sa capacité à jouer juste et assez vite. Suarez lui est fantomatique comme le reste de l’animation offensive sud américaine.
Incapables de forçer la décision
La vitesse était bien la clef de cette rencontre. La France en a manqué cruellement. Trop de lenteur dans la transmission, dans les enchaînements ou dans la percussion. Malouda aurait pu en apporter mais Domenech avait choisi de le mettre sur le banc. Un choix intéressant pour Diaby qui a été très bon mais une énorme bêtise quand même. Malouda a été reconnu depuis trois matchs comme le meilleur bleu mais il a commencé sur le banc. Un nouveau mystère. Un nouveau scandale.
Beaucoup de déceptions encore une fois avec un Gourcuff utile uniquement sur coups de pied arrêtés et un Anelka actif mais isolé et sans imagination pour bouger une charnière d’une faiblesse infinie. Govou a encore été trop frustre et on se demande comment il a pu participer à ce match pendant 85 minutes. Pas de souci particulier derrière même si Diego Forlan a été gênant entre nos lignes. L’attaquant de la Celeste qui était tout près d’ouvrir le score à la 76ème minute au sortir d’une …touche déviée par Abreu. Si l’Uruguay ouvre le score, on perd ce match.
Le Mexique arrive dans quelques jours. Le temps de revenir sur ces deux points perdus et de penser à ce qui a marché : Evra, Diaby et notre charnière pas très rassurante mais pas mise en danger. Nos chances ne sont pas compromises mais la qualification était presque dans la poche avec les 3 points. Surtout contre cette équipe si faible de l’Uruguay.
Céline Pater